Les gens de Dublin

Spectacle partenaire : le NEST emmène ses abonnés en bus !

• Face au présent de nos choix et de nos désirs

Plus qu’un spectacle, c'est avant tout à un banquet que Les gens de Dublin nous convient. Les comédiens sont nos hôtes, nous en sommes les invités. En nous plongeant dans le souvenir des apparats d’une fête aussi attendue que convenue, la nouvelle de James Joyce nous met face au présent de nos choix et de nos désirs.

Nous sommes en janvier 1904, la nuit de l’Épiphanie. Il neige sur Dublin. Gabriel Conroy est attendu au bal annuel mondain qu’organisent ses deux vieilles tantes, Miss Kate et Miss Julia. Événement incontournable, il ne peut y échapper d’autant qu’il y préside le repas qui clôt la soirée. Depuis son arrivée avec sa femme Gretta, on le suit de l’ombre de l’office jusqu’aux lumières du salon où musique et danses rythment la soirée.

Derrière la chaleur d’une hospitalité aimable et festive, c’est le déclin d’un monde insulaire et bourgeois qui se profile. Au cours de son odyssée nocturne et intime Gabriel prend conscience de l’enfermement induit par ces rituels en apparence charmants et polis mais figés. Il est temps de fuir ce théâtre d’une époque qui, comme les vieilles demoiselles, se fane et meurt.