En ombre portée du nouveau spectacle d’Aïcha M’Barek et Hafiz Dhaou, il y a Ces gens-là, cette chanson-là, étourdissante de réalisme cru, de vérité brute, de violence nue. Un temps suspendu pour des corps sur-imprimés, sur-informés, comme une fusion des sens, des angles et des regards dont il convient de démêler le vrai du faux, le réel de la fiction.

Troublant pas de deux entre humains et objets, OSCYL explore un nouveau mode de relation à l’Autre. Du toucher à l’esquive, de l’imitation à la danse de couple, un dialogue jubilatoire se crée, inattendu.

Narcose : nom féminin, du grec narkôsis, de narkoun, engourdir. Sommeil provoqué artificiellement par des agents médicamenteux - état du cerveau quand celui-ci est privé d’oxygène. C’est dans cet état d’esprit, dans cet état de corps qu’évoluent les trois danseurs de la nouvelle chorégraphie d’Aïcha M’Barek et Hafiz Dhaou, accompagnés par l’univers sonore d’Ogra.

Pendant le festival, chaque matin à 10h, venez assister à trois spectacles de danse.

Héla Fattoumi et Eric Lamoureux questionnent la représentation féminine façonnée par le regard masculin d’une rive à l’autre de la Méditerranée.

Stravinsky est là, comme en écho, mais pour mieux s’en abstraire. La chorégraphie d’Aicha M’Bareck et Hafiz Dhaou, les cinq danseurs qui les accompagnent, la musique d’Eric Aldéa et Ivan Chiossone, la voix de Sonia M’Barek composent une partition « à l’image de la Tunisie actuelle  », de ses tonalités et de ses nuances mais avec la volonté farouche d’union, de liberté.

Héla Fattoumi et Eric Lamoureux questionnent la représentation féminine façonnée par le regard masculin d’une rive à l’autre de la Méditerranée.

Variations chorégraphiques autour de l'animalité en deux tableaux. Ces deux spectacles donnent à voir la lente mutation de l’homme vers la bestialité.