Avec Je vais faire une longue promenade, Perrine Guffroy et Hillary Keegin proposent une fiévreuse adaptation théâtrale du roman de Sylvia Plath, The Bell Jar.

Un jeune homme se trouve devant la porte d’une maison enneigée de la campagne allemande. Il veut rencontrer son père Heinrich qu’il n’a jamais vu. Le père est un intellectuel vieillissant qui depuis des années travaille à sa traduction du Paradis perdu de Milton. Avec sa jeune nièce Sonia, il vient d’abattre un canard. Or, personne de la maisonnée et des invités ne sait s’il faut d’abord le vider ou le déplumer.

Le carnaval bat son plein. Indifférent aux réjouissances, l'océan gronde sa colère derrière la digue. Il est tenu sous clés. Le trousseau est précieusement transmis aux gardiennes, de génération en génération. Au bord des dunes de sable, dans une vaste maison, une famille tente de conjurer la malédiction qui la condamne. Mais le sort en est jeté et Absinthe, l'ainée, réalisera la prophétie en libérant les éléments déchaînés.

Les personnages de La Lettre vivent sous le regard et le contrôle d’un absent. À la limite de la terre, au bord de l’océan, un homme au terme de sa vie réunit les personnes qui lui sont chères. Arrivent alors, par d’énigmatiques voies, des lettres écrites dans une langue que nul aujourd’hui ne déchiffre : c’est sous cette forme que le passé familial fait retour.

Gregers Werle revient dans sa ville natale après un long exil et se trouve mêlé aux affaires d’une étrange famille. Les secrets qui reposent derrière la façade du foyer apparemment heureux des Ekdal apparaissent peu à peu à Gregers qui cherche à révéler la vérité absolue. Chacun vit dans un monde imaginaire où le père se rêve grand inventeur, le grand-père se rappelle un passé de glorieux sportif, et la petite Hedvig se réfugie dans le grenier où un canard sauvage estropié vit dans une forêt imaginaire. Le remède devrait donc être d’affronter la réalité, de parler honnêtement. “ Si vous retirez le mensonge de la vie de personnes ordinaires, vous leur retirez en même temps le bonheur ”.

Les personnages de La Lettre vivent sous le regard et le contrôle d’un absent. À la limite de la terre, au bord de l’océan, un homme au terme de sa vie réunit les personnes qui lui sont chères. Arrivent alors, par d’énigmatiques voies, des lettres écrites dans une langue que nul aujourd’hui ne déchiffre : c’est sous cette forme que le passé familial fait retour.

J’il, le fils aimé d’une nation de Métis, poursuit une marche intérieure qui le fera sombrer dans les méandres d’un conflit archaïque. Au cours de cette épopée tragico-comique, la tâche salvatrice mettra en question la légitimité terrestre de J’il. Le récit théâtral puise sa forme à même l’épopée antique et la chanson de geste pour raconter la vie de J’il, héros dont les épreuves et exploits sont mis en langage avec l’émerveillement terrible des grands récits d’avant l’Histoire.

Le toit d'un immeuble de 49 étages. La sécheresse dure depuis deux années interminables. C'est ici que se retrouvent en catimini les employés d'un groupe financier pour fumer la cigarette interdite. Secrétaires, cadres, coursiers laissent libre cours à leurs divagations et à leurs doutes. Bien plus qu'une simple satire du monde de l'entreprise, Après la Pluie épingle les petits travers et les effets pervers de nos sociétés (ultra)libérales et réglementées.