Philippe Leroux a appris son métier de compositeur au C.N.S.M. de Paris, dans les classes d'Ivo Malec, Claude Ballif et Pierre Schaeffer où il obtint trois Premiers Prix. En 1993, il est nommé pensionnaire à la Villa Medicis où il séjournera jusqu'en octobre 1995. Il a reçu le Prix Hervé Dugardin en 1994.
Utilisant sans exclusive la plupart des techniques de composition actuelles fécondées par la maîtrise des nouvelles technologies, la musique de Philippe Leroux recherche avant tout une intelligibilité du discours musical qui soit fondée sur une logique de type énergétique dans l'élaboration, l'articulation et le développement des actions sonores.
Cette attention particulière à la forme donne à sa musique un aspect très élaboré en même temps qu'une grande simplicité, qui permettent au mélomane non-spécialiste comme à l'auditeur averti de suivre aisément le déroulement musical de ses oeuvres.
Ce jeune compositeur a un catalogue d'oeuvres particulièrement abondant, divers et d'une haute qualité musicale, qui compte une vingtaine de partitions pour orchestre symphonique, vocales, acousmatiques et de chambre, dont la plupart sont éditées chez Gérard Billaudot.
Théâtre du Châtelet, Paris
L’Annonce faite à Marie est un « opéra de chambre », d'après la pièce de Paul Claudel, composé pour six voix et un ensemble de musique mixte où les musiciens de l’Ensemble intercontemporain sont accompagnés par l’électronique. Par la musique autant que par la mise en scène, Philippe Leroux et Célie Pauthe ont remis l'auteur au cœur de ses écrits.
La Scala Paris, Paris
Deux Temps : l’un directionnel, temps irréversible de l’Histoire et l’autre, temps de l’inconscient, éternel présent de la contemplation. Dilatés, compressés, scandés ou arrêtés, ces différents Temps nous entraînent dans un univers poétique où le saxophone, en constante métamorphose, nous fait voyager de l’élégance de Berlioz à la douceur de Leroux, de la noirceur de Ravel au mystère de Webern, en passant par le pulse électronique de Long Playing, nouvelle œuvre du génial Matteo Franceschini.
Malakoff scène nationale – Théâtre 71, Malakoff
La Scala Paris, Paris
Cité de la musique (Philharmonie 2), Paris
Studio Le Regard du Cygne, Paris
Atelier du Plateau, Paris