Après des études de violoncelle et de musicologie, Sabine Devieilhe sort en 2011 du Conservatoire National Superieur de Musique et de Danse de Paris avec le Premier Prix à l’unanimité et les Félicitations du Jury. Elle suit ainsi les enseignements de Jocelyne Chamonin, Martine Surais, Pierre Mervant, Malcom Walker ou encore Kenneth Weiss, Anne Le Bozec, Susan Manoff, Olivier Reboul et Elène Golgevit.
Membre de plusieurs ensembles professionnels tels que Pygmalion (dir. Raphaël Pichon) et Les Cris de Paris (dir. Geoffroy Jourdain), elle se produit dans un vaste répertoire de la musique ancienne à la musique contemporaine. Affectionnant tout particulièrement le Lied et la mélodie, elle se produit en récital aux côtés d’Anne Le Bozec. Sabine Devieilhe débute à la scène dans Lucia/Le Viol de Lucrèce au CNSM de Paris, ainsi que dans Lauretta/Gianni Schicchi (mes Jean-Michel Fournereau) et d'Yniold/Pelleas et Melisande (mes Vincent Vittoz) au Festival Messiaen. Deux rencontres marquantes avec Jean-Claude Malgoire et Alexis Kossenko lui font aborder le répertoire baroque de Bach à Rameau, notamment aux Festivals d’Utrecht, Bruges, à L’Atelier Lyrique de Tourcoing ou encore au Théâtre des Champs-Elysées.
La saison 2010-11 est marquée par une nouvelle production de L'Enfant et les sortilèges avec l’Ondif (dir. David Levi), un programme Bernstein à la Salle Pleyel avec L’Orchestre de Paris, un programme Mozart avec les Solistes de l'Orchestre national de Montpellier à Nîmes, une nouvelle production de Dardanus (Ensemble Pygmalion, dir. Raphaël Pichon) au Festival International de Musique baroque de Beaune et à l’Opéra de versailles etc… En 2011-12, elle fait ses premiers pas dans le bel canto avec Amina/La Sonnambula avec L’Atelier Lyrique de Tourcoing, fait ses débuts avec Les arts florissants à la Cité de la Musique avant de retrouver Jean-Claude Malgoire dans La Passion selon St-Jean de Bach avec La grande ecurie et la chambre du roy.
L’enthousiasme remporté par ces premiers engagements lui ouvrent aujourd’hui de nombreuses perspectives : elle fait ses débuts au Festival d'Aix-en-Provence dans Serpetta/La finta giardiniera (mes : Vincent Boussard, juillet 2012) et se produit au Festival de Bruges dans un programme Mozart avec Les Ambassadeurs d’Alexis Kossenko…
En 2012-13 : débuts dans le rôle-titre de Lakmé à l’Opéra de Montpellier ; tournée de concerts Offenbach avec Marc Minkowski & Les Musiciens du Louvre ; Le Magnificat de Bach et le Dixit Dominus de Haendel avec Hervé Niquet et Le concert spirituel ; divers programmes Bach & Hippolyte et Aricie avec Raphaël Pichon à la tête de Pygmalion ; La Folie/Platée (dir. Jean-Claude Malgoire) ; reprise de Serpetta/La finta giardiniera à l’Opéra de Luxembourg et La Reine de la Nuit/La flute enchantée à l’Opéra national de Lyon…
En 2013-14 : elle retourne à l'Opéra national de Lyon pour Constance/Dialogues des Carmelites (mes Christophe Honoré), reprend Serpetta à l’Opéra de Toulon et Constance (remplacement au pied levé) au Théâtre des Champs-Elysées (dir : Jérémie Rohrer, mes Olivier Py) et fait ses débuts à l’Opéra comique dans Lakmé, à l’Opéra national de Paris dans La Reine de la Nuit/La flute enchantée et à La Monnaie de Bruxelles dans Euridyce/Orphée et Euridyce...
A partir de 2014-15 : reprise de Lakmé à l’Opéra de Toulon ; Adèle/Die Fledermaus à L’Opéra Comique, ainsi que ses débuts dans Mélisande/Pelléas et Mélisande (JC Malgoire) et Nanetta/Falstaff à l’Opéra de Marseille et reprend Le Feu, La Princesse et le Rossignol /L'Enfant et les sortilègeau Festival d’Opéra de Glyndebourne ; etc.
En 2013, elle est sacrée Révélation Artistique Lyrique aux 20èmes Victoires de la Musique Classique !
Sabine Devieilhe enregistre en exclusivité pour Erato/Warner Classics.
Son premier album solo d’Airs de Rameau « Rameau le Grand Théâtre de l’Amour » avec Les Ambassadeurs d’Alexis Kossenko (parution le 4 novembre 2013) est Diapason d’Or et Grand Prix de l’Académie Charles Cros.
Opéra Bastille, Paris
En 1892, Claude Debussy éprouve un coup de foudre littéraire pour la pièce de Maurice Maeterlinck, dans laquelle il trouve enfin le livret idéal pour la forme musicale qu’il ambitionne : un drame lyrique où les personnages chanteraient « comme des personnes naturelles ». Une œuvre fascinante sondée par Wajdi Mouawad qui signe sa deuxième mise en scène à l’Opéra national de Paris.
Théâtre des Champs-Elysées, Paris
Célébration du centenaire Pierre Boulez avec Les Siècles et Sabine Devieihle.
Opéra-Comique, Paris
Récital dans le cadre du week-end « Scènes ouvertes » du 8 au 11 novembre 2024. Avec la participation exceptionnelle de Sabine Devieilhe.
Théâtre des Champs-Elysées, Paris
Ultime tragédie lyrique de Rameau, Les Boréades sont l’une des pages les plus accomplies du musicien. Avec Sabine Devieilhe. Opéra chanté en français, surtitré en français et en anglais.
Théâtre des Champs-Elysées, Paris
Stravinsky et Poulenc réunis pour un diptyque flamboyant servi par une formidable équipe de solistes français, François-Xavier Roth et Olivier Py.
Opéra-Comique, Paris
Raphaël Pichon et Laurent Pelly s’emparent de ce monument de l’Opéra Comique, succès international joué plus de 1600 fois depuis sa création, et servi par une distribution de haute volée.
Théâtre des Champs-Elysées, Paris
Créé en 1724, Giulio Cesare, sans conteste l’un des ouvrages les plus réussis du compositeur, est avant tout une histoire d’amour. Alors que dans de nombreux opéras de Haendel, mais aussi de bien d’autres compositeurs, les conflits de pouvoir viennent souvent contrecarrer les élans du cœur, ici ce sont des raisons d’état divergentes qui favorisent au contraire l’éclosion et l’affirmation des sentiments les plus tendres. Haendel s’en tient à la puissance de l’amour, supérieure aux intérêts personnels et autres calculs politiques. Opéra chanté en italien, surtitré en français et en anglais. Avec l'Ensemble Artaserse.
Opéra-Comique, Paris
Cyril Teste propose une mise en scène spectaculaire mêlant opéra et vidéo. Cette métaphore du pouvoir du théâtre est l’une des plus belles partitions du répertoire français.
Opéra Garnier, Paris
De la magicienne qui transforme les hommes en bête, en arbre ou en rocher, Haendel fait une femme blessée, humaine et pathétique. La mise en scène de Robert Carsen joue avec finesse des travestissements du désir. En italien surtitré en anglais et en français.
Théâtre des Champs-Elysées, Paris
Opéra Bastille, Paris
Opéra-Comique, Paris
Cyril Teste propose une mise en scène spectaculaire mêlant opéra et vidéo. Cette métaphore du pouvoir du théâtre est l’une des plus belles partitions du répertoire français.