Qu’est-ce qui fait qu’Angela est Angela ? Susanne Kennedy, une des artistes les plus singulières apparues ces dernières années sur la scène européenne, cherche à le savoir, en duo avec l’artiste multimédia Markus Selg. En anglais surtitré en français.
En anglais surtitré en français.
Dans le cadre du Festival d'Automne à Paris.
Qu’est-ce qui fait qu’Angela est Angela ? Susanne Kennedy, une des artistes les plus singulières apparues ces dernières années sur la scène européenne, cherche à le savoir, en duo avec l’artiste multimédia Markus Selg. Inspirés par la vulnérabilité dont nous avons fait collectivement l’expérience depuis trois ans, ils créent un zoom sur une vie de femme, de sa naissance à sa mort, et au-delà. Ils la suivent dans les situations les plus banales de l’existence humaine : le réveil et le sommeil, la naissance et l’accouchement, le vieillissement et la mort. Soudain, elle tombe malade. Les mystérieux symptômes d’Angela la transforment-ils, ou changent-ils seulement la façon dont elle se voit ? Kennedy et Selg mènent leur questionnement poétique et social au prisme de la maladie plutôt que de la santé. Comment vivons-nous et mourons-nous ensemble ? Comment prenons-nous soin les uns des autres au terme de la vie ?
ANGELA [a strange loop] est une étude de cas sur ce que signifie être humain aujourd’hui. Comment nous marquent l’histoire, la société, nos relations ? Angela est faite de millions d’expériences, dont certaines lui ont été racontées par d’autres. Ses perceptions créent des connexions entre situations sociales et mondes numériques. Et si elle n’était qu’une « étrange boucle », une séquence sans fin, se réactivant elle-même ?
À l’image de notre monde, avec son agitation perpétuelle et ses plaies brûlantes, et qui ne cesse de relancer en boucle son propre état inflammatoire… À l’heure où corps, machines, et technologies se connectent les uns aux autres dans de nouveaux rapports d’interdépendance, que sont l’existence, l’identité, la conscience ?
« En mélangeant jusqu'au vertige le réel et virtuel, malaise et humour acide, Susanne Kennedy et Markus Selg mettent parfaitement en relief l'absurdité d'une existence modelée par les réseaux sociaux et la technologie, où même les rêves sont mutants. » Les Echos
8, boulevard Berthier 75017 Paris
Entrée du public : angle de la rue André Suarès et du Bd Berthier.