Un homme, une femme, se retrouvent une ultime fois dans une villa. Agatha est le nom de cette villa, de cette rencontre, c’est le nom aussi de leur attachement et de leur arrachement l’un à l’autre : car ils ne se retrouvent que pour se séparer à jamais.
Agatha est le nom d’un cri. Le cri patient d’une douleur interdite. Ce qui se dit entre eux ne se dit pas. A peine cela se laisse-t-il entendre. Pourtant, rien ici n’existe hors ce qui se dit.
Agatha a la rigueur d’une tragédie grecque contemporaine : la malédiction de l’amour a frappé et celle de la séparation va s’abattre. La rigueur d’une tragédie racinienne, aussi : unité de temps, de lieu, d’action, comme un éblouissement intérieur.
8 bis, rue sainte Catherine 84000 Avignon