Avec Agatha, Marguerite Duras livre une pièce sur le tabou. Tabou de l’inceste, du viol, et des relations que l’on n’ose pas nommer. Grâce à une langue ciselée, performative, elle dresse le portrait de deux âmes à la dérive qui tentent de survivre et convie le spectateur à une enquête dans les tréfonds de l’âme humaine.
Un jour d’hiver dans la Villa Agatha. Huit mois après la mort de leur mère, Elle convoque Lui pour lui annoncer son départ avec un autre homme. Alors commence un jeu, celui de la mémoire et de sa reconstitution, pour comprendre ce qui s’est passé cet été là, celui de ses dix-huit ans, celui de tous les non-dits.
Avec Agatha, Marguerite Duras livre une pièce sur le tabou. Tabou de l’inceste, du viol, et des relations que l’on n’ose pas nommer. Grâce à une langue ciselée, performative, elle dresse le portrait de deux âmes à la dérive qui tentent de survivre et convie le spectateur à une enquête dans les tréfonds de l’âme humaine. Si la sœur convoque son frère afin de partir, la scène devient le terrain de jeu idéal pour disséquer la mémoire. Mémoire des corps, mémoire des mots, mémoire des images. Mémoire insatisfaite, traquée, jusqu’à l’éclosion du souvenir juste. C’est dire, qui importe. Car au-delà de l’amour, il y a les zones d’ombres, cette frontière si ténue du consentement, acquis pour l’un, remis en question par l’autre. Est-ce que l’on consent lorsqu’on ne sait pas ? Dans un corps à corps douloureux et acharné, la sœur et le frère se confrontent au passé. Pour faire face. Pour survivre.
20, avenue Marc Sangnier 75014 Paris