… j’ai commencé à écrire bien avant la prison, toute gosse, pour cesser de mentir et plus tard, pour ne pas oublier…
Abandonnée, mal adoptée, enfance difficile, adolescence troublée. A l’âge de quinze ans on la fait enfermer dans une maison de correction. Ce ne sera pas sa première prison. Albertine Sarrazin est morte en 1967, à 29 ans, alors qu’elle en avait fini avec ses prisons et connaissait un succès littéraire extraordinaire.
Adaptation d’après l’œuvre d'Albertine Sarrazin.
J’ai découvert, dans un recueil de poésie, une lettre qu’Albertine Sarrazin écrivit à Julien ; elle était en cavale, lui, en prison. C’est une des plus belles lettres d’amour que j’aie jamais lues. Moi qui ne connaissais que L’Astragale, j’ai eu envie de tout lire.
À partir du matériau extraordinaire que j’ai fini par rassembler (carnets intimes, journal, correspondance, poésies...) j’ai construit ce spectacle en reprenant le fil de sa vie, depuis l’adolescence. Touchante, bouleversante, drôle ou triste, Albertine est une héroïne, un personnage et un grand écrivain .
Identification peut-être, comme beaucoup de ses lecteurs, fraternité, sans aucun doute, j’ai eu envie de lui prêter ma voix avant qu’on ne l’oublie. À côté des images d’archives en noir et blanc, images glamour et rieuses des années de gloire où l’on découvre son joli visage égyptien, on écoutera ce long chant d’amour que nous a laissé Albertine Sarrazin.
Mona Heftre
« Mona Heftre (…) restitue la belle férocité, la tendresse, la rage de vivre et d'aimer qui palpitent dans une oeuvre météorite. » A.A., Le Canard enchaîné, 15 avril 2015
« A l’origine de la pièce […] il y a bien évidemment un théâtre, celui des Déchargeurs, riche d’une passion pour la langue poétique, mais surtout d’une comédienne, Mona Heftre, qui décide de faire entendre la langue d’un auteur. » Lucille Dupré, Le Magazine Littéraire
« Le spectacle est sobre et beau […] d’une grande délicatesse […] C’est superbe. Un grand moment de théâtre. » Armelle Héliot, Le Quotidien du médecin
« Musique, lumière, scénographie : tout est en harmonie avec la profondeur de l’écrivain, la force et la ferveur des textes, l’intelligence et la haute sensibilité de la comédienne. Magnifique. » Armelle Héliot, Le Figaroscope
« une jolie résurrection, poétique et sensible. » Sylviane Bernard-Gresh, Télérama Sortir
« Pur, beau, simple, plein de douceur et de grâce […] De nouveau s’élève la voix bouleversante d’Albertine disparue […] Mona Heftre met son talent à son service […] Le spectacle est à son image » Jacques Nerson, Nouvel Obs
bonne prestation de la comédiennne
bonne prestation de la comédiennne
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