En 1910, un médecin viennois, de retour d'un exil "forcé" sur une île malaise, confie à un passager, sur le pont d'un bateau, le drame d'une passion amoureuse qui le conduit aux frontières de la folie. En revivant toutes les étapes de son drame, nous assistons à une analyse impitoyable des tréfonds de l'âme humaine.
"Lorsque j’ai entrepris le travail d’adaptation d’Amok pour le théâtre, il m’est immédiatement apparu que pour respecter le rythme et la dramaturgie de cette nouvelle de Stefan Zweig qui compte de nombreux protagonistes, il fallait pourtant en écrire une adaptation à un seul personnage. En effet il s’agit bien d’un homme seul qui se raconte. Il “jette” sa folle histoire à la face d’un autre homme qui, au théâtre, n’est autre que le public tout entier.
Dominé par une passion amoureuse incontrôlable, que Zweig apparente à l’état d’amok des Malais qui, subitement, courent droit devant eux pour tuer tout ceux qu’ils rencontrent, le personnage est dans une situation ambivalente d’auto-analyse et de narration. Parfois même, il restitue, pour mieux les comprendre peut-être, les scènes et les personnages qui peuplent son voyage dans l’amok. "
Denis Sylvain
Savez-vous ce que c’est que l’amok ? C’est de la folie, un genre de rage humaine. Une crise de monomanie meurtrière et insensée à laquelle aucune intoxication ne peut se comparer... Il faut que je coure, il faut la rejoindre, il faut que je lui parle !
N’importe quel homme, plein de douceur, paisible, en train de boire, est là assis, apathique, indifférent à tout, sans énergie... Et soudain, il s’arme d’un poignard et se précipite dans la rue, il court droit devant lui, inexorablement sans savoir où...
"Le pont d’un navire, un gramophone sur lequel grésille un tango. Un passager se confie, jette son âme par dessus bord. Ce monologue puissant a trouvé un acteur au jeu subtil." Le nouvel Observateur
"Denis Sylvain qui a adapté et joue -subtilement- le roman de Zweig nous conduit à travers colère, hébétude et chuchotement sur le seuil des ténèbres, là où nait la tragédie." Le Journal du Dimanche
"Le spectacle offre des moments de grâce, comme la scène enfiévrée où le médecin, dans
la pâle lumière de bougies vacillantes, dernières lueurs de vie, raconte l’événement qui
engendrera sa déréliction. Ou encore la projection fantasmatique d’une silhouette en
ombre portée, fantôme d’un amour déchu." Le Journal du Théâtre
"Denis Sylvain interprète seul cette pièce. En mêlant l’autoanalyse à la narration, il
accentue la tension du récit. Et c’est avec brio qu’il dit la souffrance d’un être brisé, pris
au piège de l’Amok." V.S.D
"Et c’est merveilleux de sentir un comédien aussi habité par son personnage, de l’entendre dérouler impitoyablement les méandres de cette confession, de le voir vivre jusque dans sa chair les convulsions de ce voyage au bout de la nuit." Le Spectacle du Monde
"Par un jeu d’ombres et de lumières, des ruptures dans le rythme, Denis Sylvain emprunte le visage des divers protagonistes: La femme, l’ambassadeur, le médecin, et nous laisse pantelants jusqu’au crescendo final." Impact Médecin
Une pièce à ne manquer sous aucun pretexte. Tout est ciselé : décor sobre et efficace, lumières subtiles, comédien magnifique de justesse, de délicatesse et d'émotion. J'ai été transportée par la force du texte qui n'a jamais été aussi bien adapté. Bravo Denis Sylvain
Une pièce à ne manquer sous aucun pretexte. Tout est ciselé : décor sobre et efficace, lumières subtiles, comédien magnifique de justesse, de délicatesse et d'émotion. J'ai été transportée par la force du texte qui n'a jamais été aussi bien adapté. Bravo Denis Sylvain
12, rue du Renard 75004 Paris