Des personnages, en marge ou à contre-courant, portés par des envies contraires : avoir la tête dans les étoiles pour les uns, ou pour les autres les pieds sur terre. Ils rêvent d’apaisement, loin d’un monde déshumanisé par la folie et l’absurdité d’une certaine modernité. Absurdité de l’existence teinte d’un rire, d’une révolte ou d’un drame. Ils évoluent dans des sphères de vie dépouillées. Seuls des costumes, des objets, un son,… rappellent leur condition terrestre et les situent dans un espace-temps identifiable. Libérés de la pesanteur, ils livrent leurs pensées et leurs émotions parfois brutes et désordonnées, flirtant aux frontières de la folie avec un langage poétique, fleuri parfois, jubilatoire surtout.
Abel Neves : « Il y a les étoiles, l’univers un peu cosmique et des télescopes. Et il y a toujours ce décalage entre les personnages... Il y a une sorte de bizarrerie, d’étrangeté associée à des choses très quotidiennes. L’écriture part de cette expérience qui consiste à changer la vie ; la question alors serait comment peut-on trouver une esthétique de la banalité qui puisse être mise par écrit et soit une source d’invention, d’images fortes et marquantes ? »
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