Béatrice Massin reprend l’un de ces plus beaux spectacles Que ma joie demeure vingt ans après sa création. Un petit bijou baroque dont les dix danseurs vont vous faire scintiller les yeux, et caresser les oreilles.
Si le corps du danseur était un instrument de musique... Si la Compagnie Fêtes Galantes devenait un orchestre chorégraphique...
Une architecture chorégraphique à partir de phrases, très lisibles d’abord, à l’unisson puis en canons. La musique de Jean-Sébastien Bach se glisse alors dans cette charpente chorégraphique conçue pour l’accueillir et jouir de son dynamisme et de sa plénitude.
Les danseurs enchaînent canons et fugues, dans des éclats d’une incroyable modernité.
Tel le peintre qui travaille son tableau en y posant des « repentirs », je connais les séquences de Que ma joie demeure pour lesquels je souhaite retrouver une liberté de création en les ranimant avec mon expérience d’aujourd’hui.
Béatrice Massin
1, Place du Trocadéro 75016 Paris