Une relecture totalement libre de Bérénice. Romeo Castellucci convoque dispositifs sonores et plastiques à l’appui du jeu d’une Isabelle Huppert centrale et tellurique. Un choc. À partir de 14 ans.
À partir de 14 ans.
Qui est Bérénice ? Rares sont les figures de l’Antiquité à avoir inspiré autant d’artistes que cette princesse juive du Ier siècle. Sa liaison avec l’empereur Titus a été érigée en symbole du conflit opposant la passion amoureuse à la raison d’État. En 1670, Racine en fait un monument en cinq actes, tout en vers.
Aujourd’hui, Romeo Castellucci s’en est emparé et s’est concentré sur la solitude du coeur meurtri de cette femme abandonnée par l’homme qu’elle aime et qu’elle abandonne à son tour. Le roi du théâtre d’image a choisi Isabelle Huppert, la reine des comédiennes, pour camper le rôle, à laquelle il offre un monologue d’une profonde solitude dont la voix devient objet d’abandon.
Comment ne pas succomber à la beauté de cette voix dont les mots sont voilés dans cette histoire si humaine et cette œuvre d’art si spectaculaire ?
« Le metteur en scène italien plonge Bérénice, de Racine, dans un bain de radicalité contemporaine. Diamant noir de cette proposition à la beauté énigmatique, Isabelle Huppert impressionne en reine de théâtre abandonnée et incandescente. » La Terrasse
Qu'est la mise de Romeo Castellucci ? A) une version fidèle et réussie B) une version fidèle et ratée C) une adaptation réussie D) une adaptation ratée. La réponse est : D. Si vous voulez voir une adaptation intelligente et réussie de Bérénice, allez voir celle d'Isabelle Lafon (ou celle de Célie Pauthe). Pendant une demi-heure, mon ennui a été endigué par ma curiosité. J'ai enduré le remplacement d'un comédien par un radiateur puis d'une comédienne par un sèche-linge. Je reconnais que ce n'est pas la gugusserie suivante du metteur en scène qui m'a fait craquer mais une vilaine liaison mal-t-à-propos d'Isabelle Huppert; pour une fois qu'on arrivait à comprendre sa voix déformée... Le livret d'accompagnement n'est certes pas totalement limpide mais laisse espérer mieux que cet empilement de gadgets obscurs et brumeux auquel on assiste sur scène.
L art de massacrer un texte sublime par une mise en scène grotesque et ringarde Que fait donc Isabelle hupert dans cette sinistre farce ? A fuir !
Un theatre fait pour soi et non pour les autres … une Isabelle Huppert qu’on peine à comprendre et dont on se demande si elle ne fait pas un AVC sur scène parfois … malgré des costumes et des décors somptueux mais avec une mise en scène si hermétique qu’on en sort (parfois en cours de représentation) déçu malgré de belles fulgurances scéniques.
Isabelle Huppert est magistrale . Elle nous prouve une fois de plus son immense talent de comédienne !! Bravo ! Malgré une mise en scène qui laisse parfois perplexe…
Mais que fait Isabelle Huppert dans cette galère soi disant moderne ? On a droit à un radiateur, puis une machine à laver le linge … un fond musical « drum bass » sans intérêt, une seule personne parle mais sa voix est déformée au vocoder du coup on ne comprend rien et on se demande quand les Daft Punk vont entrer en scène … les gens partent en cours de spectacle, d’autres ne se gênent pas pour rire et au final on est gêné de tant de vacuité et pour l’exceptionnelle Isabelle Huppert qu’on aime mais qui, ici, est gâchée par cette mise en scène lamentable.
Pour 5 Notes
Qu'est la mise de Romeo Castellucci ? A) une version fidèle et réussie B) une version fidèle et ratée C) une adaptation réussie D) une adaptation ratée. La réponse est : D. Si vous voulez voir une adaptation intelligente et réussie de Bérénice, allez voir celle d'Isabelle Lafon (ou celle de Célie Pauthe). Pendant une demi-heure, mon ennui a été endigué par ma curiosité. J'ai enduré le remplacement d'un comédien par un radiateur puis d'une comédienne par un sèche-linge. Je reconnais que ce n'est pas la gugusserie suivante du metteur en scène qui m'a fait craquer mais une vilaine liaison mal-t-à-propos d'Isabelle Huppert; pour une fois qu'on arrivait à comprendre sa voix déformée... Le livret d'accompagnement n'est certes pas totalement limpide mais laisse espérer mieux que cet empilement de gadgets obscurs et brumeux auquel on assiste sur scène.
L art de massacrer un texte sublime par une mise en scène grotesque et ringarde Que fait donc Isabelle hupert dans cette sinistre farce ? A fuir !
Un theatre fait pour soi et non pour les autres … une Isabelle Huppert qu’on peine à comprendre et dont on se demande si elle ne fait pas un AVC sur scène parfois … malgré des costumes et des décors somptueux mais avec une mise en scène si hermétique qu’on en sort (parfois en cours de représentation) déçu malgré de belles fulgurances scéniques.
Isabelle Huppert est magistrale . Elle nous prouve une fois de plus son immense talent de comédienne !! Bravo ! Malgré une mise en scène qui laisse parfois perplexe…
Mais que fait Isabelle Huppert dans cette galère soi disant moderne ? On a droit à un radiateur, puis une machine à laver le linge … un fond musical « drum bass » sans intérêt, une seule personne parle mais sa voix est déformée au vocoder du coup on ne comprend rien et on se demande quand les Daft Punk vont entrer en scène … les gens partent en cours de spectacle, d’autres ne se gênent pas pour rire et au final on est gêné de tant de vacuité et pour l’exceptionnelle Isabelle Huppert qu’on aime mais qui, ici, est gâchée par cette mise en scène lamentable.
2, place du Châtelet 75004 Paris