En néerlandais surtitré.
Guy Cassiers compte parmi les principaux artistes qui ont communiqué à la scène flamande actuelle son extraordinaire vitalité et son audience internationale. Il a une réelle prédilection pour l’écriture moderne ou contemporaine.
Après s’être concentrés sur les versants politiques et militaires du pouvoir, Guy Cassiers et Tom Lanoye, se penchent sur ses formes juridiques et religieuses en s’intéressant au couple mystérieusement antithétique que forme Jeanne d’Arc et Gilles de Rais, tous deux compagnons d’armes. Ils sont des exceptions remarquables dans leur environnement alors que toute leur identité repose sur cet environnement.
Ces deux figures hors normes sont, pour ces artistes, l’occasion d’interroger certains mécanismes obscurs d’une psyché religieuse (superstitieuse ou fondamentaliste) qui nous tend encore, six siècles après la Guerre de Cent ans, son sinistre miroir.
« Clôture monumentale dans la cour d’honneur. Le metteur en scène Guy Cassiers y déploie sa science des images choc et de la diction hypnotique à partir d’un texte de l’écrivain flamand Tom Lanoye. (...) Cassiers reprend les recettes qu’il affectionne : les acteurs sont filmés en gros plan, et leurs voix chuchotées amplifiées par les micros HF ont une douceur qui fascine. Ainsi qu’une puissance tragique portée par le visage tout en angles de Johan Leysen. » Libération, René Solis
« Interprété par une troupe de haut vol et soutenu par les fabuleux chanteurs du Collegium Vocale de Gand, le spectacle déploie, sur fond de vidéo, la folle élégance et la liberté de Cassiers, qui traque le présent dans le passé avec une inlassable persévérance. Somptueux et troublant. » L'Express, Laurence Liban
« Un diptyque flamboyant, à la magnificence superbe, brillant comme un diamant noir. Un spectacle profond et dense, aux deux parties conçues sur un même modèle qui se répondent en miroir, comme le noir répond au blanc. » La Croix
« Si l'on est pleinement au théâtre, c'est notamment grâce à des comédiens fabuleux, comme toujours chez Guy Cassiers (...). De toute évidence, les Flamands savent de quoi ils parlent lorsqu'ils évoquent, en les mêlant, la folie, la politique et l'Eglise catholique. » Le Monde
« Ici, grâce aux plus sophistiqués moyens scéniques et à l’incarnation farouche de comédiens puissants, on aura vu s’affronter le sublime et l’abject. Celui du XVe siècle. Qui fait cruellement écho à celui d’aujourd’hui. » Télérama
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