BoumKœur

du 5 au 18 février 2010
1h30

BoumKœur

Deux jeunes gens d'une cité ordinaire. Grézi ramène des faits, des situations, des événements, et Yaz les couche sur le papier dans un phrasé direct et poignant… Pour eux, c’est simplement une manière de se faire plein d’oseille. Mais le réel est plus cruel…

Deux jeunes gens d'une cité ordinaire
Extraits
Note d'intention
La presse

  • Deux jeunes gens d'une cité ordinaire

BoumKœur, c’est le récit de Yazad et Grézi, deux jeunes gens d'une cité ordinaire... Le premier décide de se mettre à l’écriture… Raconter les histoires quotidiennes de son quartier… Cette idée va lui valoir d’être mis à l’écart parce qu’on ne joue pas à l’intello quand on vit ici. Le second décide pourtant de continuer à le fréquenter… Surtout après le « deal » qu’ils se sont fixés : Grézi ramène des faits, des situations, des événements… et Yaz les couche sur le papier dans un phrasé direct et poignant… Pour eux, c’est simplement une manière de se faire plein d’oseille.

Hélas, entre ce qu’on veut et ce qu’il advient, il y a souvent un abîme que nul ne peut sonder d’avance… Le réel est cruel ! C’est ce monde souvent trop dénaturé par les médias que le metteur en scène et ses acteurs veulent nous révéler.

« Mon âge est de 21 hivers, je porte un jean 501, un pull bleu, sur mon poignet droit une gourmette en argent avec le prénom d’Hamel, mon défunt petit frangin, j’habite au 12e étage d’une des tours de la cité, je suis au chômage. J’aime bien la vie en général, mais j’aime pas le rap de variétés, qui me parle de bouger de là et qui me dit de me balancer les bras en l’air parce que ma vie est funkie. Je suis un requin assassin grâce à la morsure de mon phrasé. »Rachid Djaïdani

Boumkoeur donne une note actuelle sur la banlieue, parle des cités sans démagogie : un matériau brut, traité avec inventivité.

Adaptatation du best seller de Rachid Djaïdani par Habib Naghmouchin.

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  • Extraits

" Oh là ! raconter mes bla-bla familiaux, ce n’est pas trop le sujet de l’histoire que je veux faire naître sur mon calepin. Si ma vie personnelle et familiale avait pu intéresser ne serait-ce qu’une personne, je l’aurais su depuis belle lurette. Le sujet, c’est mon quartier. Faut en profiter, en ce moment c’est à la mode, la banlieue, les jeunes délinquants, le rap et tous les faits divers qui font les gros titres. Pour ça…

…Satîle, fine comme un roseau, son regard en amande fondait dans mes yeux. Elle ne voyait que moi, et moi qu’elle… Pour lui prouver mon amour, je priais le ciel, terre qu’elle ait des problèmes de santé pour lui offrir l’un de mes reins, de mes poumons ou de mes yeux. Mon coeur, pour elle, pouvait battre pour deux. »

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  • Note d'intention

Il y a des histoires qu’on a envie de raconter… comme celles de Daniel Keene, de Gordon Dryland, de William Shakespeare ou d’Athol Fugard… Cette fois-ci, c’est le roman de Rachid Djaïdani… BoumKoeur…

Une histoire au langage d’aujourd’hui… J’aime cette vitalité, son actualité, j’aime ce phrasé direct, sans chichi, ni trompette… Nous passerons du récit au dialogue avec Grézi et Yaz… nous suivrons leur histoire liée à un pacte entre deux amis, « faire de l’argent à gogo… en racontant les délires du quartier » Mais le réel est plus cruel…

Habib Naghmouchin

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  • La presse

« Rachid Djaïdani ou l’écriture aux poings. Dans son roman devenu best-seller en 1999, le poète boxeur raconte la vie et les blessures de jeunes d’un quartier à ordinaire à travers deux personnages […] La langue qui joue du slam et de l’argot de banlieue, pleine de verve et d’insolence, s’adapte très bien à l’oralité. […] Les deux comédiens donnent beaucoup de force à cette mise en scène […]. » Télérama

« En adaptant et mettant en scène Boumkœur de Rachid Djaïdani, Habib Naghmouchin nous invite à porter un regard différent et original sur l'univers des cités de banlieue, en interrogeant l'origine même de ce regard. […] Voilà un spectacle résistant à toute forme de récupération, qui questionne, plus qu'il ne répond au standard d'un prêt-à-penser confortable, si vite digéré et formaté par les ondes et écrans de l'industrie culturelle. » France Inter / Studio Théâtre - Les coups de coeur de Mr Guy

« Les deux comédiens s’emparent de ce texte avec fougue. […] Le duo fonctionne très bien et offre un moment finalement plutôt rare au théâtre. Celui d’une réalité dont les échos lointains nous parviennent souvent. » Rue du théâtre

« Rachid Djaïdani parle avant tout d'humanité (...). La mise en scène d'Habib Naghmouchin est efficace, directe, collant parfaitement aux propos de l'auteur. Les deux jeunes comédiens, Tony Mpoudja et Salim Kechiouche, offrent une interprétation vive et percutante. » Pariscope

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Spectacle terminé depuis le jeudi 18 février 2010

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