Jouant sur un célèbre slogan publicitaire, Rébecca Chaillon dynamite les clichés érotisants et autres fantasmes qui enferment les corps des femmes noires.
Jouant sur un célèbre slogan publicitaire, Rébecca Chaillon dynamite les clichés érotisants et autres fantasmes qui enferment les corps des femmes noires. Entourée de sept performeuses afro-descendantes venues de tous les horizons artistiques – poésie, danse, cirque, chant lyrique, acrobatie… –, elle fabrique sur scène une communauté qui entame un voyage initiatique, poétique, dans un pays qui n’est pas décolonisé de ses imaginaires, pour que chacune se réapproprie son histoire de femme noire. Ensemble, les huit interprètes, multiples mais unifiées, se transforment sans cesse. Dans le long tunnel qui les conduit de « leur affreux-passé à leur afro-futur », elles interrogent l’hypersexualisation de leurs corps, leur aliénation à la blanchité et à l’histoire coloniale, leur visibilité et leur invisibilité en France, les modèles avec lesquels elles ont grandi. Elles questionnent leur communauté noire sur son besoin de respectabilité et sur les secrets de famille qui brouillent leurs perspectives de projection. Par son dispositif scénique, Rébecca Chaillon met en jeu des perceptions différentes, selon la place que l’on occupe, au théâtre comme dans le monde. Non pour les opposer, mais pour inventer par l’art une zone partageable autour de cette question : comment construire son désir quand on n’est ni homme, ni blanche ?
L’Odéon s’associe au T2G de Gennevilliers et à la MC93 de Bobigny pour présenter Carte noire nommée désir et permettre à l’ensemble de leurs publics de partager ce spectacle singulier et puissant qui n’a été joué que peu de fois en région parisienne.
« Le nouveau spectacle de la performeuse, joyeux chaos à la frontière du fantastique, développe une réflexion profonde sur la représentation des femmes noires. » Libération
« Par le jeu, par l’imaginaire, les huit femmes en colère de cette pièce habitent leur plateau avec une telle puissance qu’on ne doute guère que l’expérience va durer. » Sceneweb
Grande maîtrise esthétique (certaines images sont tout simplement magnifiques), actrices/performeuses au sommet de leur art, public impliqué dans une réflexion difficile mais essentielle sur ses propres préjugées. Du grand théâtre !
Je dois dire que je suis demeuré totalement insensible à ce style de théâtre et me suis ennuyé plus de 2h15 sur les 2h40 ! Les 45 premières minutes semblent ne jamais finir et la suite n'est guère plus rapide. Le message n'était certes pas incompréhensible mais il s'agissait sur scène d'un mélange de performances et de symboles auquel je suis resté hermétique et qui n'a pas du tout parlé à mes émotions.
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Grande maîtrise esthétique (certaines images sont tout simplement magnifiques), actrices/performeuses au sommet de leur art, public impliqué dans une réflexion difficile mais essentielle sur ses propres préjugées. Du grand théâtre !
Je dois dire que je suis demeuré totalement insensible à ce style de théâtre et me suis ennuyé plus de 2h15 sur les 2h40 ! Les 45 premières minutes semblent ne jamais finir et la suite n'est guère plus rapide. Le message n'était certes pas incompréhensible mais il s'agissait sur scène d'un mélange de performances et de symboles auquel je suis resté hermétique et qui n'a pas du tout parlé à mes émotions.
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