« (...) ici, on s'envoie en l'air, on rit, on boit, et on dégueule sa vie. Après on pleure. On oublie. Et on recommence. »
« C’est une ballade triste, celle d’un chauffeur sans travail Casimir et de sa fiancée Caroline aux grandes ambitions, ballade d’une tristesse sereine, atténuée par l’humour et la banale certitude : Il faut bien mourir ! » Ödön von Horváth.
Un jeune couple est venu se divertir à la Fête de la Bière. La foule des spectateurs, témoins actifs de leur histoire, prend part à cette grande fête, participe à l'aventure et chante en chœur avec eux, la vie rêvée. Casimir a perdu son emploi. Caroline l’assure de son amour. Et chacun essaie de noyer son manque d’idéal dans la fête.
On s’anesthésie à coups de tours de manège, de bière et de chansons. Dans ce tourbillon, Casimir cherche à retrouver Caroline. On sait que ça finit mal, mais c'est drôle quand même.
Avec cette pièce, ces jeunes comédiens veulent célébrer la vie, sa beauté, sa brièveté, mais aussi sa cruauté. Ils emmènenent les spectateurs dans une ballade bruyante et éclatante à la rencontre d’êtres simples dans leur tragédie quotidienne où les perdants sont souvent les mêmes.
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