Ce sont des bouts de textes, de petits monologues, des pensées, de petits dialogues, des saynètes, des débuts de choses, des fragments d’histoires. De petits événements croqués à chaud, comme des instantanés, de petits Polaroïds. Ce n’est pas un montage, dans un ordre d’histoire, chaque texte peut être pris à part, sorti de son contexte, chacun peut trouver son propre chemin, ce n’est pas une pièce.
C’est un matériau à jouer, des confrontations pour les acteurs, à se dire, à balancer contre le mur, sans fleurs, ni fards, des histoires d’amours, de thunes, trucs classiques -quoi, de la vie de tous les jours, qui sont ici concentrés. Chaque texte apporte sa propre fin. On pourrait tous les mélanger comme un grand jeu de cartes. Ce sont des brides, de petites coupures (pas des sketches), des voix qui éclatent doucement, les voix de tout le monde et de personne, du sourire caché à la violence de jours entiers, de nuits entières.
La mise en scène, rythmée, traite du rire au du drame, sans décor et avec les corps.
Par la Cie Insieme Carpe diem.
2, passage du Bureau 75011 Paris