Spectacle déconseillé aux moins de 12 ans.
Clod est un espiègle, un gugusse, un Auguste aux facéties dérisoires, qui dans un cirque, flanqué de ses complices, illumine à coups de farces les tristes mines de ses contemporains. Mais voilà que des événements sombres adviennent. Le cirque ferme. Ses comparses s’exclament : « Que pouvons-nous contre des fusils ? » Et les voilà qui filent… Et Clod désespère, épaules basses et tristesse dans ses pas…
Mais clown est son gagne-pain, que faire d’autre de sa tête et de ses mains ? Alors haut les coeurs, gens de mon pays me voilà ! Et il se remet en route semant les rires où le mène ses pas. Mais là où vit l’homme, l’accompagnent ses égarements ; et l’ivresse du pouvoir, et la soif de domination ourdissent les tragédies. Quand la saison est à l’orage, la colère y fait les cent pas.
« A la Comédie Nation, Baptiste Roussillon interprète avec une singulière puissance un texte de Stanislas Cotton intitulé Clod et son Auguste... L'histoire qu'il nous raconte est saisissante. On croit au divertissement, mais le propos est très dur. C'est joué sans complaisance, et l'on est bouleversé autant par le texte que par l'interprétation du comédien. » Armelle Heliot, Le Figaro.fr.
« Au travers de la figure traditionnelle et désuète du clown de cirque, Stanislas Cotton livre une texte fort et incisif. Une confession qui secoue par la poésie de l’écriture, pour raconter l’horreur. » Lou Delville, Les TroisCoups.com
« Nez fendu, yeux de chien battu, Clod/Roussillon nous entraîne dans un cirque d’abord drôle puis de plus en plus sombre. Cauchemar ou réalité, le tout est de nous faire entrer dans ce jeu un peu sinistre. Mission accomplie, corps et âme. Splendide ! » Christian Jade, R.T.B.F.Be
« Clod et son Auguste : un spectacle original et fort avec les mots percutants de Stanislas Cotton dont l'écriture interpelle. » S. Lesur, Vosges matin
« Loin du spectacle enfantin, Stanislas Cotton signe un texte très dur et dérangeant. Percutant est également l’une des caractéristiques. Baptiste Roussillon incarne avec justesse ce personnage rattrapé bien trop vite par la réalité. C’est un heureux personnage qui progressivement se fait violenter. » nouvellesdeparis.com
Etre seul comédien sur scène c’est toujours une expérience, une épreuve à traverser, il y a une dimension athlétique qui me plait, il faut empoigner le texte et c’est très passionnant. Et finalement on se rend compte que c’est plus facile de jouer seul car on ne dépend que de soi. De plus, le metteur en scène nous donne tellement de repères. Je me comparerai à un skieur en compétition : avant sa descente, il va mémoriser tout son parcours, il se fixe des repères mentaux, une fois qu’il est parti, il pourrait faire la descente les yeux fermés ! Moi c’est pareil, quand je me lance sur scène, tous les repères que Vincent m’a donnés surgissent et tout glisse.
Je suis toujours à la recherche de nouvelles choses, le métier d’acteur ne doit pas être sclérosé. Même si certains pourraient avoir une appréhension à réaliser une telle performance, moi j’ai confiance ce qui me permet d’être libre de tenter des nouvelles choses et de telles expériences vous permettent de savoir écouter.
Baptiste Roussillon
77 rue de Montreuil 75011 Paris