Le second portrait dessiné par Joséphine Serre naît des trois lettres manuscrites et d’une carte de visite. Partant de ces quelques indices, la dramaturge arpente les quartiers de la Bastille, Ledru-Rollin et Daumesnil pour se lancer dans l’écriture du destin de la mystérieuse Colette B., pianiste à Radio France des années 60 aux années 90, qu’elle choisit d’imaginer « pied-noir » d’Algérie.
« Profitez du sommeil qui vient frapper à la porte, la dernière qui soit encore vulnérable, celle qui vous reste de l'enfance, de votre émerveillement, de votre tout premier sentiment d'injustice, et des évidences de l'intuition. » Joséphine Serre, Colette B
Le second portrait dessiné par Joséphine Serre naît des trois lettres manuscrites et d’une carte de visite, précieusement conservées dans le portefeuille d’Amer M. et signées par Colette B. Partant de ces quelques indices, la dramaturge arpente les quartiers de la Bastille, Ledru-Rollin et Daumesnil pour se lancer dans l’écriture du destin de la mystérieuse Colette B., pianiste à Radio France des années 60 aux années 90, qu’elle choisit d’imaginer « pied-noir » d’Algérie, contrainte de quitter Oran à l’indépendance.
Assumant de rêver ces multiples vies à partir du réel, Joséphine Serre imagine cette histoire d’amitié amoureuse comme une tentative de panser les blessures de l’exil, une possibilité d’accalmie, de réconciliation entre les deux autres protagonistes de l’histoire que sont la France et l’Algérie.
Avec ce diptyque l’autrice, ramenant au présent l’âme profonde de deux anonymes, compose un « hymne à l’altérité ».
En diptyque avec Amer M.
15, rue Malte Brun 75020 Paris
Station de taxis : Gambetta
Stations vélib : Gambetta-Père Lachaise n°20024 ou Mairie du 20e n°20106 ou Sorbier-Gasnier
Guy n°20010