L’Ensemble Diderot et Johannes Pramsohler pour un pur bijou du répertoire vocal anglais.
Souvent salué pour ses prestations instrumentales, l’Ensemble Diderot, qui souffle cette année ses quinze bougies, n’en est pas à son premier opéra. Fin 2020, la bande à Johannes Pramsohler faisait entre autres renaître le Crésus de Reinhard Keiser sur la scène de l’Athénée. Point de rareté cette fois-ci, mais un tube plutôt chambriste librement inspiré à Henry Purcell et Nahum Tate par le Chant IV de L’Enéide de Virgile. Si Didon et Enée reste entouré de mystère, il ira comme un gant aux voix du matin. Dans sa langue maternelle, Anna Wall reprend en effet un rôle peaufiné durant les deux années passées au sein de l’Atelier lyrique de l’Opéra de Paris, tandis que Yoann Dubruque réincarne un héros déjà campé à Massy en compagnie de la Belinda d’Apolline Raï-Westphal.
Avec l'Ensemble Diderot.
15, avenue Montaigne 75008 Paris