Così fan tutte

Paris 9e
du 23 octobre au 8 novembre 2006
3h30, entracte compris

Così fan tutte

Opera buffa en deux actes (1790) et en langue italienne. Douce-amère est cette « Ecole des amants ». Où il nous faut admettre, avec Mozart, que chacun est objet de désir. Et parce que cette musique laisse entendre que dans les replis les mieux dissimulés du cœur, le désir est lui aussi multiple, alors il faut encore admettre, avec Chéreau, cette vérité que tout le monde est infidèle à tout le monde. Ainsi va l’insouciance apparente de ces jeux de l’amour.

En langue italienne.

  • Opera buffa en deux actes (1790)

À Naples, Ferrando et Guglielmo, deux amis, se vantent tous deux des perfections de leurs fiancées respectives, les deux sœurs Dorabella et Fiordiligi. Mais leur aîné Don Alfonso, qui se targue de philosophie, moque leur idéalisme : la femme fidèle, leur assure-t-il, n’existe pas. Aussi propose-t-il un stratagème : les deux galants feindront d’être appelés au loin par leurs devoirs militaires et reviendront, déguisés, mettre la vertu de leurs bien-aimées à l’épreuve, en courtisant chacun la fiancée de l’autre. Ainsi est fait, et les deux sœurs, sous l’œil matois de leur suivante, Despina, qui mène le jeu, vont succomber sans guère combattre au charme des deux garçons, grimés en riches Albanais…

Douce-amère est cette « Ecole des amants ». Où il nous faut admettre, avec Mozart, que chacun est objet de désir. Et parce que cette musique laisse entendre que dans les replis les mieux dissimulés du cœur, le désir est lui aussi multiple, alors il faut encore admettre, avec Chéreau, cette vérité que tout le monde est infidèle à tout le monde.
Ainsi va l’insouciance apparente de ces jeux de l’amour.

A l’invitation d’un vieux sage qui s’amuse de es expérimentations, quatre jeunes gens apprennent à leur dépens que la légèreté la plus grande masque toujours un déchirement. Et dans le déploiement des stratégies de séduction, dont les hommes autant que les femmes font usage, même mes faux adieux distillent une tristesse vraie. Qui mieux que ce metteur en scène, dont le XVIIIème siècle est comme la langue maternelle, pouvait montrer cela ?

  • Générique

Livret de Lorenzo da Ponte
Direction musicale : Gustav Kuhn
Mise en scène : Patrice Chéreau
Décors : Richard Peduzzi
Costumes : Caroline de Vivaise
Lumières : Bertrand Couderc
Collaboration aux mouvements : Thierry Thieû Niang
Chef des Choeurs : Peter Burian
Orchestre et Choeurs de l’Opéra national de Paris.

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Informations pratiques

Opéra Garnier

Place de l'Opéra 75009 Paris

À l'italienne Accès handicapé (sous conditions) Bar Opéra Opéra national de Paris Restaurant
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  • Bus : Opéra à 39 m, Opéra - Rue Halevy à 88 m, Havre - Haussmann à 394 m
  • Réservation possible également au 01 40 13 84 65 pour les places non disponibles en ligne et/ou pour les choisir.
    Accès en salle uniquement sur présentation du billet électronique que vous recevrez par email.

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Spectacle terminé depuis le mercredi 8 novembre 2006

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