Des paysages du peintre allemand Caspar David Friedrich aux étendues neigeuses bordées de sapins, en passant par des grottes troglodytes ou des marais opaques, les scénographies des spectacles de Philippe Quesne sont autant de perspectives, de biotopes, dans lesquels évoluent des personnages semblant faire partie intégrante de ces mondes imaginaires.
Pour sa nouvelle création, Crash Park, la vie d’une île, le metteur en scène et plasticien invente une île, entourée d’une vaste étendue d’eau, peuplée de quelques palmiers et d’on ne sait trop quelles espèces animales, dont le paisible environnement va être bouleversé par de nouveaux arrivants…
Fraîchement débarqués d’un avion en flammes qui s’abîme dans les eaux sombres de l’océan, quelques rescapés s’adonnent aux joies et mystères de la robinsonnade. Portée par un souffle épique, ponctuée de moments chantés et musicaux, cette nouvelle fable sur les grandeurs et misères de la nature humaine revisite les mythes et symboles de l’île. D’Homère à Shakespeare, de Jules Verne à Gilles Deleuze, l’île est, à travers les arts et la littérature, un lieu inspirant de multiples récits et d’histoires d’exil, le décor de certains fantasmes ou le cadre d’utopies. Espace de tous les possibles, l’île peut incarner le bonheur aussi bien que l’abandon ou l’angoisse…
Alors, sur quelle pente vont se laisser glisser ces primo-arrivants, tout à la découverte de nouveaux rites initiatiques et croisant un bestiaire fantastique de sirènes, reptiles géants et autres créature insulaires ?
La presse
« Bien sûr, le spectacle est une métaphore du naufrage que vivent aujourd’hui nos sociétés occidentales. Mais les survivants ici dansent et chantent. (...) Crash Park porte toutes ces contradictions au rythme d’une fête quasi enfantine. Philippe Quesne sait dire le pire en s’amusant. » Fabienne Pascaud, Télérama TT
« Une nouvelle fois, Philippe Quesne fait imploser les codes du théâtre dans ce Crash Park sans véritable trame, mais riche d'histoires, où l'humour décalé est roi, où le temps vagabond s'étire à l'envi. » Les Echos
« Crash Park, l’île mystérieuse et funky de Philippe Quesne débarque aux Amandiers. Entre film catastrophe, Jules Verne et Lost, une pièce où les rescapés d’un crash aérien jouent aux robinsons. » Les Inrocks
« L’art est bien la première des urgences vitales ici. Et c’est ce postulat anthropologique, outré jusqu’à l’absurde, qui donne la saveur héroïcomique de Crash Park. » Libération
7, av. Pablo Picasso 92000 Nanterre
Voiture : Accès par la RN 13, place de la Boule, puis itinéraire fléché.
Accès par la A 86, direction La Défense, sortie Nanterre Centre, puis itinéraire fléché.
Depuis Paris Porte Maillot, prendre l'avenue Charles-de-Gaulle jusqu'au pont de Neuilly, après le pont, prendre à droite le boulevard circulaire direction Nanterre, suivre Nanterre Centre, puis itinéraire fléché.