Tout public à partir de 12 ans.
Le célèbre chevalier imaginé par Cervantès devient le personnage du nouveau ciné-spectacle de La Cordonnerie. Un Don Quichotte qui rêve de justice et d’idéal dans les années 2000. Jusqu’à se perdre.
Après le conte de Blanche-Neige, le tandem formé par Samuel Hercule et Métilde Weyergans fait une relecture personnelle d’un mythe de la culture européenne. Dans leur monde mi-cinématographique mi-théâtral, le « génial hidalgo » devient Michel Alonso, modeste bibliothécaire ébranlé par le bug de l’an 2000 au point de se prendre pour un chevalier errant prêt à secourir la veuve et l’orphelin.
La troupe de musiciens et de comédiens nous emmène dans une épopée entre le sud de l’Espagne et la Picardie, entre le Moyen‑Âge et le début du troisième millénaire, entre les visions exaltées de Michel Alonso et une réalité plus terre-à-terre, enfin, entre la magie d’un vrai film sonorisé en direct et la présence charnelle des comédiens sur scène. Cette fable mélancolique est servie par la fantaisie et l’humour subtil de La Cordonnerie, sa mise en scène précise comme une horloge, et une osmose encore plus grande entre le plateau et l’écran. Un spectacle tragi-comique pour tous sur la superbe folie de croire en ses rêves.
Par la Cie La Cordonnerie.
« Comme dans tous ses spectacles, La Cordonnerie mêle joyeusement théâtre, cinéma et musique. Ce mélange entre le bricolage artisanal du théâtre et l’image animée produit toujours de la poésie. » Fabienne Darge, Le Monde
« C'est un Don Quichotte revu et corrigé par Amélie Poulain, avec précision de coucou suisse, parfum d'utopie et drôle de lenteur mélancolique. » Jean-Luc Porquet, le canard enchaîné, 7 février 2018
« Un enchantement que ce ciné-théâtre (...) Politique et romanesque se conjuguent délicieusement dans ce spectacle bricolé et extravagant. Comme un conte pour enfant… » Fabienne Pascaud, Télérama, 1er février 2018
« C'est un théâtre kaléidoscopique, un art de la mise en scène qui allie virtuosité et ingéniosité. » Marie-José Sirach, L'Humanité
« Une très belle partition musicale, associée à un époustouflant travail de bruitage. » Alice Archimbaud, Transfuge
« Alors que se multiplient les croisements entre théâtre et cinéma, Le Cordonnerie continue de briller en la matière. » Anaïs Heluin, La Terrasse
« Ah, Don Quichotte ! Peu de personnages ont pénétré à ce point l’imaginaire collectif qu’ils en sont devenus des noms communs ! Notre Quichotte raconte les errances du premier chevalier du troisième millénaire. À trop craindre le bug de l’an 2000, Michel Alonzo va finir par « boguer » lui-même. En un instant, le voilà errant, une armure sur le dos, dans une Espagne désertique et intemporelle, prêt à toutes les aventures au côté de Sancho, son fidèle écuyer (en réalité Jérôme, un agent d’entretien Cotorep), cherchant sans cesse sa Dulcinée (une lectrice assidue de la bibliothèque).
Dans cette adaptation de l’oeuvre de Cervantès, qui demeure aujourd’hui d’une étonnante modernité, nous naviguerons sans cesse entre les esthétiques, d’une bibliothèque municipale aux plaines agricoles de Picardie, et bien évidemment, sous le soleil de plomb des déserts espagnols, pour une histoire jouant de sa propre mise en abyme, et sans cesse en construction.
Depuis bientôt vingt ans, nous développons avec La Cordonnerie un travail pluridisciplinaire qui entremêle dans sa narration le théâtre et le cinéma, accompagné d’une création musicale et sonore. Par ce dialogue des Arts, nous cherchons à introduire sur scène des nouvelles formes d’imaginaire, à multiplier les domaines des possibles.
En racontant la même histoire, le théâtre et le cinéma se complètent, s’opposent, se parlent, s’accordent et se désaccordent en osmose avec la musique et les bruitages en direct. Et la mise en scène de ce dialogue, de cet échange se fait toujours au service du récit, d’un personnage, d’un point de vue…
Pour cette nouvelle création, en cherchant à nous renouveler sans cesse, nous voulons travailler encore sur ce dialogue entre l’image et la théâtralité du plateau. Faire circuler le regard du spectateur, l’inviter à passer du vivant (le plateau) à l’écran et vice-versa. Comme un chevalier errant qui navigue entre réalité et imaginaire… C’est dans cet état d’esprit que nous abordons le travail sur Don Quichotte. »
Métilde Weyergans, Samuel Hercule, Timothée Jolly, Mathieu Ogier, Philippe Vincenot
Mise en scène innovante, originale. Des moments très touchants... A voir.
original, triste, desesperement actuelle
Pour 2 Notes
Mise en scène innovante, originale. Des moments très touchants... A voir.
original, triste, desesperement actuelle
31, rue des Abbesses 75018 Paris