C'est l'histoire d'un homme qui, comme Œdipe, assiste à la fin d'un monde. Ancien directeur d'une usine de retraitement de déchet, il s'appelle Œdipe Werner. Tout commence dans l'usine qu'il dirigeait jusque-là et se termine dans un paysage de pierre, comme un paysage d'avant l'Homme. A travers le regard de la jeune fille qui l'accompagne, quelques visions réelles, ou hallucinées par le frère de celle-ci, Démangeaisons de l'oracle reconstitue cette traversée, entre fantasme et clairvoyance, d'un homme aveugle.
Alors, entre théâtre et cinéma, Démangeaisons de l'oracle fait cohabiter deux « réalités ». La scène, fermée par un écran translucide, apparaît ou disparaît derrière l'image. Les espaces se mêlent, se chevauchent ou alternent pour devenir chacun la projection de l'autre, son contre champ ou son fantasme.
" Un spectacle complètement atypique alternant adroitement cinéma et théâtre. D'autres ont déjà conjugué ces deux modes d'expression mais pas de cette façon, pas avec une telle imbrication et un résultat aussi convaincant. (...) Le spectateur ne tarde pas à être happé par cette succession de situations elliptiques évoquées sans ordre chronologique, lesquelles nous condamnent à l'intelligence, démarche peu usitée actuellement. A voir et revoir. " www.theatrauteurs.com
" Les images à l'écran sont fortes et les acteurs principaux très convaincants.(...) La musique d'Olivier Mellano confère à l'intrigue un suspens continu. (...) Un spectacle singulier à l'atmosphère à la fois très réaliste et poétique, une fable étrange et parfois absurde, démultipliant la narration et qui en dit beaucoup sur notre société en perdition. " www.froggydelight.com
" Le spectacle est plastiquement magnifique, dans l’alliage magique du cinéma et du théâtre. " www.lesouffleur.net
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