Des couteaux dans les poules

• Aux limites de la conscience

Un laboureur, sa femme et un meunier… Une sorte de conte philosophique où l’on assiste à la tentative de la jeune femme de trouver sa place dans le monde, franchissant pour cela le métaphorique « dernier champ », limite irréversible de l’adultère et du crime, de l’inconnu… Une œuvre centrale dans le théâtre contemporain.

Le spectacle, note Grégoire Strecker, conduit «aux limites de notre conscience, à la fois au plus profond de nous-mêmes et au plus loin de tout ce qui peut être dit, vu, expliqué. Le besoin vital de comprendre “ce quelque chose qui est là, dedans” [...] amène nos personnages dans des zones inconnues d’eux-mêmes. [...] Il en ressort un langage qui se situe au-delà des mots et de leur sens, un langage qui laisse la place à tout ce qu’un être, un corps, une présence, une ombre peut véhiculer».

• La presse en parle

« Des couteaux dans les poules » : une étrange conte initiatique, qui est aussi un chant du monde, envoûtant et difficile. À couper le souffle.» Les trois coups, Laure Plas