Divine party se présente comme un montage de fragments de la Divine comédie de Dante et de poèmes ou de courts récits de Kafka. Les fragments de Kafka, support à l'écriture musicale, sont chantés en allemand, formant un contrepoint linguistique ou faisant écho à l'écriture dramaturgique composée d'extraits de la Divine comédie. Le texte de Dante est principalement dit, et parfois chanté, en italien.
D'après des textes de Dante Alighieri et de Franz Kafka, sur une musique originale d'Alexis Forestier.
Les trois parties de La Divine Comédie de Dante sont ici le sujet d'une formidable traversée initiatique, où des poèmes de Kafka, chantonnés, viennent diffracter leur partition cristalline. Comme des galets roulant dans le cours fluvial de Dante.
Dès les premiers mots de L'Enfer, avec quelques costumes de facture médiévale, un plateau à peine éclairé que nimbe un arrière-fond brumeux, Alexis Forestier crée la sensation d'une forêt épaisse où le narrateur perd son chemin. On n'est pas trop loin d'une certaine féérie, si ce n'est que les Endimanchés font de La Divine Comédie, en simultané, une sorte de concert fragmentaire, entre rock et ritournelle. A la fin, Le Paradis une fois atteint se révèle terrain de désoeuvrement, sans autre objet « qu'une sorte de joie indéfiniment partageable ». Quelque chose du théâtre sort grandi d'une telle aventure, dont on s'étonne qu'elle puisse encore paraître atypique.
Jean-Marc Adolphe pour Mouvement
« Que tant de douleurs et de doutes traversés, via Dante et Kafka, aboutissent à la composition d’une pareille odyssée, qu’une telle capacité d’invention rappelle par enchantement ce que peuvent être le théâtre et son dialogue avec les autres arts, c’est ce dont il faut remercier Divine Party. » Marion Alev, Au Poulailler
« Un vivifiant corps à corps, plein de bruit et de fureur. » Bruno Mallié, Causeur
« Il n’en fallait pas moins pour porter à la scène l’œuvre de Dante Alighieri sans en perdre la profondeur et la démesure. Divine Party nous offre tout cela sous la forme d’un opéra punk rock que l’on traverse sans répit, le souffle haletant pendant 3h30. » Un Fauteuil pour l’orchestre
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