Joyeux donc désespéré.
Drames de Princesses, une variation en cinq tableaux autour du thème La Jeune fille et la Mort. En donnant la parole à des femmes de légende, princesses des contes de notre enfance, comme Blanche-Neige ou La Belle au Bois Dormant, ou encore à des figures de nos mythologies contemporaines, comme Jackie Kennedy, l’auteur dénonce avec un humour provocateur l’antagonisme entre ceux qui détiennent le pouvoir et ceux qui le subissent.
C’est avant tout par une exploration de la langue et de ses clichés que Jelinek orchestre les confrontations entre ces princesses et l’autorité arbitraire de leurs charmants princes et nous demande comment une artiste engagée peut encore faire entendre sa voix pour maintenir en alerte la vigilance politique de ses concitoyens.
Elfriede Jelinek obtient en 2004 le Prix Nobel de littérature pour « le flot musical de voix et contre-voix dans ses romans et ses drames qui dévoilent une exceptionnelle passion langagière, l’absurdité et le pouvoir autoritaire des clichés sociaux. ».
Michaël Haneke a signé l’adaptation cinématographique de La Pianiste, avec Isabelle Huppert. Joël Jouanneau a réalisé une adaptation du texte Les Amantes, accueilli en 2005 au Théâtre de la Tête Noire.
Une première version du spectacle a été présentée en décembre 2006, dans le cadre d’un atelier d’élèves du groupe XXXVI de l’École Supérieure d’Art Dramatique du Théâtre National de Strasbourg.
Ennui total et exaspération, voilà ce que j'ai ressenti en voyant cette pièce hier soir à la Comédie de Reims. J'ai essayé de m'intéresser au texte mais les considérations de Jelinek m'ont très vite lassée, je n'ai pas aimé la mise en scène qui, voulant reconstituer la création d'un film, rendait le spectacle encore plus long, avec des temps morts, des attentes, certains acteurs n'articulaient pas ou bafouillaient, le texte déjà compliqué était donc encore moins lisible. Et puis comme on le voit souvent maintenant très souvent au théâtre, l'inévitable déshabillage masculin avec exhibition complaisante des génitoires. Cela devient une manie. Je n'ai pas été choquée par cette pièce ni "interpellée", juste ennuyée profondément. Je pense que dans 20 ans on ne parlera plus de Jelinek.
Ennui total et exaspération, voilà ce que j'ai ressenti en voyant cette pièce hier soir à la Comédie de Reims. J'ai essayé de m'intéresser au texte mais les considérations de Jelinek m'ont très vite lassée, je n'ai pas aimé la mise en scène qui, voulant reconstituer la création d'un film, rendait le spectacle encore plus long, avec des temps morts, des attentes, certains acteurs n'articulaient pas ou bafouillaient, le texte déjà compliqué était donc encore moins lisible. Et puis comme on le voit souvent maintenant très souvent au théâtre, l'inévitable déshabillage masculin avec exhibition complaisante des génitoires. Cela devient une manie. Je n'ai pas été choquée par cette pièce ni "interpellée", juste ennuyée profondément. Je pense que dans 20 ans on ne parlera plus de Jelinek.
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