"L’action se déroule sur la scène d’un théâtre ... Avant même que quelque chose ne soit prévu. Avant qu’aucun mensonge ne soit établi. Tout commence et les acteurs ne jouent pas encore. D’ailleurs dans la salle, il n’y a personne.Les sièges sont vides … et pourtant le public est bien là. Comme des fantômes, autour des acteurs, il regarde... Cependant rien de tout ceci n’est encore écrit... Et même si c’est faux, c’est pourtant bien vrai. Jouer ou ne pas jouer là est la question... Etre debout et prendre la parole devant des gens Qui se taisent et sont assis ! Comment faire si on veut être vraiment sincère ? Comment ça va se passer quand le public sera là ?"
Après avoir exploré génialement la relation mystérieuse et magique qui unit l’acteur à son personnage à travers le magnifique hommage vivant au théâtre que fut “La Tragédie comique”, Eve Bonfanti et Yves Hunstad accostent sur le fil de l’émotion qui relie le plateau du théâtre et le public.
On est heureux de se laisser porter, avec tout l’abandon nécessaire, au sein d’un monde où les frontières sont abolies, où l’on ne sait plus ce qui est fiction et ce qui est réel, bref, un monde habité par des fantômes et sur lequel souffle le vent de l’imaginaire. “Du vent… des fantômes” nous prend par la main pour nous permettre de nous pencher au dessus du vide apparent de l’immensité scénique : nous pourrions avoir le vertige, et c’est bientôt la jubilation qui nous envahit… Grâce à l’humour, à l’intelligence et à la légèreté de ces funambules de l’émotion, nous vivons de l’intérieur, le mystère et la magie du Théâtre.
Quand on entre dans l’univers d’Eve Bonfanti et d’Yves Hunstad, il est vivement conseillé de retrouver, au fond de nous-mêmes, la petite étincelle d’émerveillement qui éclairait nos regards d’enfants lorsqu’on nous contait une histoire avant de nous endormir. D’ailleurs, lorsqu’on regarde les spectateurs de ce théâtre si particulier qu’ils ont su créer, ce ne sont pas des visages d’adultes que l’on scrute, mais bien des regards d’enfants que l’on contemple. On est heureux, nous, public, de se laisser porter, avec tout l’abandon nécessaire, au sein d’un monde où les frontières sont abolies, où l’on ne sait plus ce qui est fiction et ce qui est réel, bref, un monde habité par des fantômes et sur lequel souffle le vent de l’imaginaire.
Du vent… des fantômes nous prend par la main pour nous permettre de nous pencher au dessus du vide apparent de l’immensité scénique : nous pourrions avoir le vertige (comme dans ces rêves d’acteur où l’on est poussé sur le plateau devant une salle comble et que le texte que l’on savait si bien s’est évanoui de notre mémoire sans laisser de traces), et c’est bientôt la jubilation qui nous envahit… Grâce à l’humour, à l’intelligence et à la légèreté de ces funambules de l’émotion que sont les protagonistes de Du vent… des fantômes, nous vivons, de l’intérieur, le mystère et la magie de ce qu’est le Théâtre.
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