El Menfi (l'exilé)

Présentation
A propos de...

• Présentation

France, Palestine, Beyrouth, USA,... à travers des destins individuels marqués par les guerres, la mort, l'oubli, l'exil et l'amour se croisent des personnages emblématiques d'un univers sombre et poétique autour des thèmes de la perte et de l'absence.

Aux figues tutélaires du poète palestinien exilé en France John Walid Jaber, aveugle visionnaire, et de son ange gardien mystérieux, Anissa, vient s'opposer la noirceur de Muhammad, combattant fanatique qui ne semble trouver ni sa place ni son destin.

Sous nos yeux se déroulent les fils de ces vies tourmentées, dont les méandres nous font visiter des pans entiers de l'histoire, la grande et les petites, et passer de la spontanéité des rapports quotidiens à des considérations plus universelles.

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• A propos de...

El Menfi est une oeuvre profondément ancrée dans son temps mais dont le rythme intérieur, le souffle nous renvoient à l'histoire ancestrale des hommes. Que ce soit dans l'émotion ou le rire, l'écriture ciselée de Mohamed Rouabhi porte les acteurs ; les mots sont toujours justes, précis, magnifiques.

El Menfi est le récit de voyages multiples et singuliers qui traversent le temps et l'espace : des années 60 à nos jours, des USA à la Palestine, d'Aubervilliers à Beyrouth.

Pour faire ce voyage il ne fallait s'encombrer d'aucune lourdeur scénographique ; des images projetées sur un mur, une bande son créent les paysages nécessaires à l'errance des personnages.

Nous ne pouvions non plus nous encombrer d'habitudes d'aucune sorte. C'est dans l'immédiateté, dans la force de la rencontre des acteurs entre eux puis des acteurs avec le texte, que s'est inventé le spectacle.

Nous avons eu peu de temps pour tout partager, pour tout dire. Mais c'est dans cette urgence que l'aventure a pris son sens et son énergie.

Nadine Varoutsikos

"Faisant preuve d'une étonnante maîtrise scénique, la metteuse en scène mêle aux évocations des massacres des Palestiniens au Liban, des visions du quotidien plutôt saumâtre des jeunes de nos cités et des intermèdes inspirés des contes orientaux." Joshka Schidlow / Télérama

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