El Venerable ou les bontés de son excellence sérénissime Le Vénérable

El Venerable est inspiré d'un "Patakin" : (Littérature sacrée de la Santeria cubaine).

Dans ce "Patakin", l'Orisha Le Venerable, Orula, (dieu de la divination) s'impose comme Seigneur et Maître et l'Orisha Elegguá (dieu des chemins et des carrefours, dieu du début et de la fin de la vie) se présente comme son serviteur. Ces deux personnages sont traités comme des êtres humains. Ils s'affrontent en une lutte pour le pouvoir dans laquelle le maître devient serviteur et le serviteur devient maître.

Par le biais de ce contraste de valeur se mélangent passions élevées et passions viles, de même que sont employés alternativement le langage le plus raffiné et rhétorique et le langage le plus populaire, le tout imprégné de subterfuges, de jonglages conceptuels et philosophiques qui mettent en évidence ce qu'est capable de produire l'abus de pouvoir et sa mauvaise utilisation entre les mains des protagonistes, lesquels comme conséquence de cette confrontation s'affrontent dans le cadre des circonstances limitées qui leur sont proposées et décident de passer à l'acte...

Par la Compagnie Siyaj (Guadeloupe) et la Compagnie Teatro Carbeño (Cuba).