Cela se passe aujourd’hui, quelque part dans l’est de la France. Depuis plus d’un siècle, on y exploite un gisement de charbon. Le dernier puits, le «Marie-Christine», vient de fermer et c’est toute une région qui semble contrainte à s’inventer un avenir.
Un peu comme les personnages qui habitent ces neuf histoires. Neuf portes que l’on ouvre sur le secret d’une relation et que l’on referme aussitôt. Frères et sœurs qui dressent l’inventaire, quelques trop vieux amis, un couple d’ouvriers en mal de dimanche, un homme déguisé en animal de foire, un employé de bureau qui court après l’amour... Des gens ordinaires. En eux, rien d’héroïque. Pourtant, leur corps, leur cœur, tout leur être, portent les marques d’une blessure, parfois ancienne, qui n’a jamais guéri. Entre-temps, ils ont continué à vivre. Ils ont voulu faire « comme si » ils pouvaient oublier.
En ce dimanche, jour de grand remue-ménage, on défile dans les rues de la petite ville. Et dans l’intimité des maisons, les cœurs et les esprits s’agitent. Certains oseront regarder leurs démons bien en face et leur tordre le coup. D’autres seront moins téméraires. Tous, du moins, auront essayé de se libérer. Parfois, c’est l’alcool qui les y aidera. D’autres fois, le hasard d’une rencontre. C’est ce que raconte ce combat en neuf rounds. Des tentatives d’évasion.
Entre-temps, j’ai continué à vivre, ce sont neuf confrontations, neuf combats singuliers. Mais on n’y lutte pas avec les mêmes armes : l’un utilise la dérision, l’autre est en colère, tel autre s’invente un rêve... Chaque tableau doit avoir son tempo, sa couleur, ses surprises. Pour chacun des personnages, il n’y a ni d’avant, ni d’après : il n’apparaît que dans un seul tableau. Plus que jamais, le personnage est constitué par les mots qu’il prononce, par son rythme de parole, par ses silences : par la matière du texte. Le travail sera
avant tout musical.
La mine n’est pas le sujet d’ Entre-temps... Pourtant, elle est le seul personnage récurent du texte. Elle témoigne d’un « avant ». Elle symbolise les rêves floués, trahis. Elle est l’endroit de la mémoire enfouie. Les personnages apparaissent comme enlisés, enfermés dans le passé. Ils ont la volonté d’en sortir, de s’en sortir, mais, à chaque pas, le sol menace de se dérober : « c’est plein de trous, plein de galeries là-dessous, un vrai gruyère ». L’espace évoquera ce danger. Les acteurs évolueront sur un cube, sorte de ring de boxe, en forte pente, recouvert de métal. La lumière sera tranchée, nette, puis évoluera vers l’onirisme
Entre-temps... est une comédie. Une comédie dramatique, bien sûr : il y a de l’amertume, de la violence, des déchirements. Mais ce qui doit dominer, c’est l’envie de bagarre avec la vie, de combat résolu contre la mort, contre toutes les morts annoncées. C’est d’ailleurs à un homme mort par inadvertance, que revient le dernier mot : « la mort ne tient pas ses promesses » : ce que l’on a à faire, il vaut mieux le faire de son vivant, et cela, quoiqu’il nous en coûte. Parce que, après, on n’est sûr de rien. Dès lors, on ne chercherapas le sérieux des situations, mais ce mélange de maladresse, de dérisoire et de magnifique où se cache la vie. La musique sera joyeuse, désordonnée. Elle sera populaire : une fanfare débridée.
« Hadjaje, patte d’écrivain. Cette chronique éclatée est une fort belle méditation sur la saveur de l’enfance – réelle ou revisitée par la mémoire - et la dureté de l’âge adulte dans la violence de l’Histoire. » L'avant-scène théâtre
« Les comédiens mettent tant de ferveur à défendre leurs personnages que nous voilà happés par le récit de cette épopée familiale, touchant tricotage des émotions contradictoires de la vie. » Télérama
« Ce spectacle, à la fois nostalgique et plein de bonne humeur, ne s’adresse pas qu’aux seuls pieds-noirs. Le chagrin de l’exilé est universel. » Le nouvel Observateur
« La complicité unissant les comédiens est proprement réjouissante. Elle est le ciment du spectacle, à la fois grave et léger, qui nous fait autant réfléchir que sourire. » Pariscope
« Une histoire de transmission où les thèmes de l’exil et de la quête d’identité sont traités avec tendresse et humour. Cette belle pièce est juste et touchante. Sans haine ni nostalgie. Les différents fils s’y entremêlent avec bonheur, la mise en scène a de la fluidité, la musique est inventive et les comédiens sont pleins d’une vitalité généreuse. » Télérama Sortir
« Une histoire simple et touchante, des comédiens tous très bien choisis, ce spectacle offre une vraie émotion. » Figaro Scope
« Emouvant comme une photographie jaunie qui soudain s’animerait pour livrer ses trésors, le spectacle échappe à la caricature : pas d’accent, ni d’imagerie dessinée au crayon gras. La honte de l’exil, l’installation chaotique en France, la transmission : Jacques Hadjaje parvient à faire résonner ensemble toutes ces questions. Il tisse avec souplesse les fils d’un joli travail sur le rêve et la mémoire, sur la difficulté à se débarrasser du passé pour aller de l’avant. » A Nous
« Un bien beau spectacle. » theatres.com
« Scénographie signifiante réussie ! » Fousdetheatre.com
« La mise en scène a du rythme, les comédiens sont efficaces. » Télérama
« En conclusion, un spectacle à sketches en forme de punching ball à la fois récréatif et émouvant. » Le Monde
excellente pièce : belles histoires touchantes , très bien jouées avec une mise en scène simple et astucieuse. En plus les sièges sont confortables. ALLEZ Y !
chacun peut retrouver un souvenir vécu, une histoire personnelle au travers de ces 9 scènes bien jouées, avec émotion et humour... je conseille d 'y aller !! en plus, le théâtre est très sympa, ainsi que le resto et le bar du théâtre !!
Pour 1 Notes
excellente pièce : belles histoires touchantes , très bien jouées avec une mise en scène simple et astucieuse. En plus les sièges sont confortables. ALLEZ Y !
chacun peut retrouver un souvenir vécu, une histoire personnelle au travers de ces 9 scènes bien jouées, avec émotion et humour... je conseille d 'y aller !! en plus, le théâtre est très sympa, ainsi que le resto et le bar du théâtre !!
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