Ervart ou les derniers jours de Frédéric Nietzsche

Paris 20e
du 3 au 7 avril 2006

Ervart ou les derniers jours de Frédéric Nietzsche

Parce qu’il soupçonne sa femme Philomène d’entretenir une liaison avec Antoine de Miragor, Ervart met régulièrement la ville à feu et à sang. Afin de mettre un terme à cette lubie, Philomène fait appel à un psychanaliste-citationniste. Parallèlement, apparaissent Maurice, un agent secret zoophile chargé de démanteler un réseau terroriste et Anastasia Zilowski, comédienne bilingue à la recherche d’un emploi. Ervart plonge définitivement dans les affres de la paranoïa…
  • Mise en espace

Parce qu’il soupçonne sa femme Philomène d’entretenir une liaison avec Antoine de Miragor, Ervart met régulièrement la ville à feu et à sang. Afin de mettre un terme à cette lubie, Philomène fait appel à un « psychanaliste-citationniste. » Mais ce dernier, en tentant d’intervenir auprès d’Ervart, sombre dans une étrange mélancolie. Parallèlement apparaissent Maurice, un agent secret zoophile chargé de démanteler un réseau terroriste, et Anastasia Zilowski, comédienne bilingue à la recherche d’un emploi. Et tandis qu’une petite troupe de comédiens anglais égarés rôde autour de la maison, Philomène, bien décidée à ne plus subir les sautes d’humeur de son mari, quitte la chambre conjugale pour s’installer au deuxième étage, plongeant définitivement Ervart dans les affres de la paranoïa.

Et Nietzsche ? Il habite l’étage supérieur de la maison d’Ervart, et dépose des bombes dans les boîtes à ordures…

Texte publié aux Ed. Théâtre Ouvert/Tapuscrit.

  • Blutsch par Blutsch

Hervé - Mes parents m’ont prénommé Hervé à cause d’Hervé le compositeur d’opérette, connu pour sa Mam’zelle Nitouche, grand succès populaire il y a un peu plus de cent ans. C’est toujours mieux qu’Hervé Vilard.

Enfance - Très bien, ambiance sympathique, sans souci ni traumatisme apparent. On est content d’en sortir quand même. (…)

Vie d’entreprise - J’aime les rapports professionnels sains, directs, j’aime ma vie d’entrepreneur dans le shampooing pour ça. Dans le monde du théâtre, le rapport affectif finit toujours par primer sur le rapport professionnel. Les rapports humains sont exacerbés. On a l’impression qu’il y a un manque d’affection terrible à combler. On est totalement démuni. On ne sait plus ce qu’il faut faire, tous ces gens qui semblent vous dire « aime-moi, aime-moi », ça met mal à l’aise, on n’a qu’une idée en tête, c’est de leur dire : « ne me touche pas, ne me touche pas ! Je veux juste que tu produises ma pièce, c’est tout !! » Dans le monde du capillaire beaucoup moins - peut-être dans les salons de coiffure, mais pas dans l’industrie du shampooing. (…)

Friedrich Nietzsche - La dimension comique de Nietzsche est rarement mise en avant. On le présente toujours comme une personnalité austère et dogmatique. Il y a pourtant chez Nietzsche un véritable sens du gag, du gag métaphysique. (…)

Absurde - Neuf fois sur dix on qualifie mon théâtre d’absurde. C’est complètement ridicule. Tout ça est motivé par la volonté permanente des critiques et du public de vouloir caser les écritures dans un genre. Et tout ce qui ne renvoie pas à une lecture du réel au premier degré, qui de surcroît est drôle, finit immanquablement taxé d’absurde. On m’objectera que c’est en référence au théâtre de l’absurde, et je l’ai bien compris car j’ai été à l’école ; cela ne m’empêche pas de penser que l’abruti qui a défini ce théâtre de l’absurde comme un courant s’est trompé d’appellation - je continue à me demander pourquoi dans le même temps il n’en a pas profité pour créer le théâtre du bon sens. Ç’aurait été bien, le théâtre du bon sens. (…)

Extraits de Le Journal n°5, Théâtre Ouvert
octobre / novembre / décembre 2002

Sélection d’avis du public

Ervart ou les derniers jours de Frédéric Nietzsche Le 6 avril 2006 à 10h43

Ne pas manquer, un vrai plaisir. Le public a besoin de ce théâtre et doit pouvoir le rencontrer plus souvent. Tous les moyens d'une vraie mise en scène doivent lui être founi.

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Ervart ou les derniers jours de Frédéric Nietzsche Le 6 avril 2006 à 10h43

Ne pas manquer, un vrai plaisir. Le public a besoin de ce théâtre et doit pouvoir le rencontrer plus souvent. Tous les moyens d'une vraie mise en scène doivent lui être founi.

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159 avenue Gambetta 75020 Paris
Spectacle terminé depuis le vendredi 7 avril 2006

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