Nietzsche va effectuer un numéro de claquettes.
La folie s’empare d’un homme et le monde entier vacille. La paranoïa d’Ervart explose dans sa société d’aristocrates. La région et le pays tremblent, ondes de choc jusqu’au plateau de théâtre où tout dérape. Ervart se croit cocu, il en souffre et en jouit. Il rue dans les brancards d’un pays trop tranquille, il en fracasse tous les tabous. Son délire prend vie sur scène, et avec lui sa femme, ses amants, vrais ou faux. Un précepteur zoophile, agent des services secrets, tombe amoureux d’un cheval de Troie. Le majordome du domaine familial sauve les apparences autant qu’il peut et une comédienne cherche un rôle quand une troupe anglaise traverse le plateau parce qu’elle s’est trompée de pièce. Avec Ervart ou les derniers jours de Frédéric Nietzsche, Hervé Blutsch, auteur dada contemporain, part en guerre contre la pensée étriquée et les usages policés, et compose un chant d’amour au théâtre.
Auteur de Sainte dans l’incendie, Laurent Fréchuret a mis en scène au Rond-Point À portée de crachat de Taher Najib et Revenez demain de Blandine Costaz. Il dirige une troupe de neuf acteurs sur le plateau et offre à l’écrivain, humoriste et comédien Vincent Dedienne le rôle-titre. « C’est un athlète affectif », dit le metteur en scène. Sorte d’Ubu ou de Macbeth farcesque, le roitelet déchaîné cherche l’amour pur et ravage tout sur son passage. Après Canal +, Marivaux ou son seul en scène, Vincent Dedienne incarne la dinguerie salvatrice d’un dément éclairé, à la tête d’un défilé de monstres.
« La pièce est extrêmement drôle, foutraque, absurde, mélancolique parfois, et finit par devenir tragique. » Sandra Méallier, France 3 Auvergne Rhône-Alpes, 17 octobre 2018
Belle mise en scène. La pièce était surprenante et j'ai bien ri mais j'ai un peu perdu le fil à la fin. Merci à toute l'équipe pour cette expérience théâtrale inédite.
créer une pièce déjantée et loufoque, pourquoi pas ! Mais il faut que le public suive et adhère. Pour cette pièce, je n'ai pas le sentiment que ce fut le cas. Ce ne fut clairement pas mon cas, pourtant j'ai essayé, je me suis accroché au fil des scènes, mais je suis sorti de cette pièce comme j'y suis rentré : sans émotions particulières. Je souligne quand même la très belle troupe d'acteur, ainsi qu'une esthétique particulièrement soignée qui m'a quand même évité l'ennui.
Trop long, un peu lourd mais on rit aussi volontiers !
Une piéce qui interpelle.Très belle performance des acteurs et mise en scéne pour le moins originale.
Pour 21 Notes
Belle mise en scène. La pièce était surprenante et j'ai bien ri mais j'ai un peu perdu le fil à la fin. Merci à toute l'équipe pour cette expérience théâtrale inédite.
créer une pièce déjantée et loufoque, pourquoi pas ! Mais il faut que le public suive et adhère. Pour cette pièce, je n'ai pas le sentiment que ce fut le cas. Ce ne fut clairement pas mon cas, pourtant j'ai essayé, je me suis accroché au fil des scènes, mais je suis sorti de cette pièce comme j'y suis rentré : sans émotions particulières. Je souligne quand même la très belle troupe d'acteur, ainsi qu'une esthétique particulièrement soignée qui m'a quand même évité l'ennui.
Trop long, un peu lourd mais on rit aussi volontiers !
Une piéce qui interpelle.Très belle performance des acteurs et mise en scéne pour le moins originale.
Déjanté c'est le moins qu'on puisse dire. Un enchaînement de situations pour la plupart incompréhensibles autour des travers d'humains relevant plus ou moins de la psychiatrie. Cependant tout cela servi par quelques comédiens remarquables avec des textes très (trop) denses et une mise en scène théâtrale impressionnante. Finalement un spectacle inégal certaines scènes bien trop longues.
Laborieux. Drôle c'est sûr mais la mise en abyme avec les derniers jours de Nietsche laisse sur sa faim
La mise en scène est assez époustouflante, les acteurs sont très bons, mais l'objet de la pièce, à savoir les fantasmes d'Ervart (Vincent Dedienne), restent les siens sans qu'il parvienne à les faire partager par le spectateur. Résultat : un moment agréable où on rit beaucoup mais d'où toute émotion est absente et dont il ne reste pas grand chose quand on quitte le théâtre.
Le sujet de la jalousie est rebattu au théâtre, l'angle de vue en allant chercher Nietzsche est une bonne idée mais la pièce est trop répétitive dans ses effets, confuse dans son développement. Heureusement la mise en scène et le jeu des acteurs nous sauvent de l'ennui.
Un bon moment de theatre... fait de réflexions et des sourires MERCIII
Hilarant, fantaisiste, loufoque, délicieux - la note finale de gravité est émouvante. La mise en scène est très réussie, les gazes lacrymogènes un peu dérangeants mais cela fait bien partie de l'ambiance du lieux ou le théâtre est situé... La plastique est splendide - et bravo aux acteurs! C'est le théâtre...
Cette pièce aurait largement pu s'arrêter à l'entracte. Sommes partis avant la fin !
Pièce rigolote merci pour cette agréable soirée
Nous avons beaucoup aimé tant le jeu des acteurs que l'univers. Un petit tour sur la biographie de Nietzsche permettra, nous le pensons, d'appréhender encore mieux les différents tableaux. Nous, nous l'avons fait a posteriori. Merci pour ce beau spectacle
Les acteurs sont bons, la mise en scène aussi, mais comment sauver un texte fatras, des personnages caricaturaux... à part au second ou troisième degré... mais je m'ennuyais ferme et je suis sorti!
Pièce un peu longue et loufoque. On s'y perd un peu dans les méandres de la mise en scène.
2 bis, avenue Franklin Roosevelt 75008 Paris