Et jamais nous ne serons séparés

du 10 septembre au 3 novembre 2013
1h30

Et jamais nous ne serons séparés

Jon Fosse nous offre une vibrante partition musicale, un monde silencieux où les vivants et les morts se croisent sans pouvoir se rapprocher, une pièce énigmatique qui nous invite aussi à rire de notre maladroite humanité. Une belle occasion de retrouver Ludmila Mikaël, bouleversante, après quatre années d’absence sur les planches dans une mise en scène de Marc Paquien.
  • Un monde silencieux

Une femme attend un homme qu’elle aime, qui n’est maintenant plus là. Elle cherche une issue à son absence, pour continuer à vivre, malgré tout. Qu’est-il advenu de lui ?

Jon Fosse nous offre ici une vibrante partition musicale, un monde silencieux où les vivants et les morts se croisent sans pouvoir se rapprocher, une pièce énigmatique qui nous invite aussi à rire de notre maladroite humanité.

Une belle occasion de retrouver Ludmila Mikaël après quatre années d’absence sur les planches !

  • Note du metteur en scène

Une femme attend un homme qu'elle aime, qui n'est maintenant plus là. Elle cherche une issue à son absence, pour continuer à vivre, malgré tout. Les moments passés de leur existence se mettent à revivre, presque semblables à ce qu'ils ont été. Qu'est-il advenu de lui ? Est-il mort, est-il parti pour un autre amour ?

Ce texte est une vibrante partition musicale, un monde silencieux où le sol tremble imperceptiblement, où les vivants et les morts se croisent sans pouvoir se rapprocher. La pièce reste en tout point énigmatique, et il faut accepter de se laisser emporter vers ce rivage inconnu, car découvrir une œuvre c'est aussi aller vers ce que l'on ne sait pas.

En pensant aujourd'hui au spectacle qui va naître, je contemple les tableaux de Vilhelm Hammershoi, pleins de silence et de vide, ou ceux d'Edward Hopper où la menace sourd toujours à travers le calme apparent. Jon Fosse nous entraîne dans cet entre-deux monde, profondément poétique et au plus près de l'humain. Il lui fallait des interprètes singuliers, et je suis ému aujourd'hui de faire le chemin vers cette écriture aux côtés de Ludmila Mikaël. Sur la scène, avec Patrick Catalifo et Agathe Dronne, elle donnera vie à un personnage bouleversant, une femme qui cherche encore un sens à sa propre existence, pleine d'une histoire d'amour inconsolable…

Marc Paquien

  • La presse

« Justes absolument, ni trop rapides ni trop lents dans leur phrasé, les acteurs sont dirigés avec une précision d’horloger par Marc Paquien. Seule en scène une bonne partie du temps, Ludmila Mikaël est la diva céleste, tour à tour de chair et de vent – murmurant, puis parlant haut et clair, chantant-chantonnant le blues de sa solitude et de son attente. Au gré des apparitions et disparitions des femmes et de l’homme, s’ébauche une sorte de vaudeville infernal – répétition d’une vie sans joie où les couples se brisent et se perdent. Le vide est sidéral, mais beau, quand il fait ainsi trembler les planches. » Philippe Chevilley, Les Echos, 16 septembre 2013

« Jon Fosse, dont on a compris, de pièce en pièce, que les mots ne lui importaient que comme autant de sons bruts, capables par leurs mystères, leurs suspensions dans l’espace et le temps, de révéler la musique intérieure d’hommes et de femmes n’ayant plus vraiment de langage pour exprimer leurs gouffres. (…) Et jamais nous ne serons séparés inaugure brillamment ce cycle. Une femme inconsolable, Elle, y évoque inlassablement la perte et l’attente mêlées de l’homme aimé. On ne saura jamais vraiment s’il est mort ou parti avec une autre, ou les deux… Jon Fosse raconte en creux une histoire du théâtre d’outre-tombe, d’entre les ténèbres ou les morts. Et ce sont ces espaces nus que peuplent ici à merveille Catalifo et Mikaël. La grande amoureuse du grand répertoire français s’est glissée comme une ombre dans l’inconsolable et l’inconsolée de Jon Fosse. Mais elle ne ligote pas cette héroïne déjà rompue dans un jeu fabriqué. Elle lui apporte au contraire une infinie et sublime liberté. » Fabienne Pascaud, Télérama

« La splendide Ludmila Mikaël assure comme un chef d’orchestre cette partition construite autour d’une rupture amoureuse. Cette actrice possède une fluidité, une capacité à dire les choses avec tout son corps : le flottement d’un regard, le frémissement de la main… Elle est grande, elle est belle, elle nous arrache le rire et les larmes en même temps. » Paris Match

« Un texte complexe et puissant sur l'absence, somptueusement porté par une Ludmila Mikaël bouleversante, dirigée avec une infinie délicatesse par Marc Paquien. L'actrice dévoile une sensibilité et une fragilité déchirantes, associées à un jeu d'une richesse et d'une évidence rare. Par sa bouche, ses regards, ses attitudes, ce texte de Fosse sur la solitude et la difficulté à vivre sans l'être aimé devient non pas limpide mais moins énigmatique. Elle nous entraîne dans les méandres de l'âme, du coeur du personnage avec une déconcertante facilité. Mille bravos. » Fous de theatre.com

« Marc Paquien a fait appel à une actrice rare : Ludmila Mikaël. Une virtuose à même d’exprimer les mots et les silences, les dits et les non-dits du dramaturge poète. » Diva céleste

Sélection d’avis du public

Beau mais ennuyeux Par Gérard V. - 7 novembre 2013 à 13h32

Beau spectacle, bons acteurs... mais la pièce est assez lourde. Dommage.

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Beau mais ennuyeux Par Gérard V. (3 avis) - 7 novembre 2013 à 13h32

Beau spectacle, bons acteurs... mais la pièce est assez lourde. Dommage.

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Théâtre de l'Œuvre

55, rue de Clichy 75009 Paris

À l'italienne Accès handicapé (sous conditions) Bar Pigalle Salle climatisée
  • Métro : Liège à 183 m, Place de Clichy à 309 m
  • Bus : Liège à 104 m, Place de Clichy à 228 m, Bucarest à 267 m
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Plan d’accès

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55, rue de Clichy 75009 Paris
Spectacle terminé depuis le dimanche 3 novembre 2013

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