Accompagnée du musicien Nicolas Repac, Anouk Grinberg s’empare des mots de femmes et d’hommes enfermés dans des hôpitaux psychiatriques.
De l’Art brut, on connaît la peinture, la sculpture, les broderies, mais peu les textes. Ce sont des témoignages écrits par des femmes, des hommes et des enfants affamés de vérité, que les familles ou la société ont expulsés du monde, souvent enfermés dans des asiles. On les prenait pour fous, piteux, simples d’esprit. Artistes sans le savoir, sans le vouloir, ils écrivaient dans une pulsion de vie, pour faire exister leur âme ; c’est l’art à la racine de l’art, signe d’une liberté absolue dans une privation pourtant totale de liberté.
Entourée du musicien Nicolas Repac et du metteur en scène Alain Françon, Anouk Grinberg revisite le spectacle pensé il y a quatre ans. En joignant leurs voix et instruments, ils font résonner sur le plateau ces paroles d’amour et de rage, comme autant d’appels d’une humanité puissante, à nu.
Ces textes d’art brut sont d’authentiques chants de vie. En joignant leurs voix et sons de comédienne et de musicien, ils font résonner sur le plateau ces auteurs méconnus.
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