MigrActions5 est un festival transdisciplinaire où les arts ont et occupent toute la place : théâtre, musique, danse, théâtre forum, expositions, bande dessinée, lectures… notre façon de partager avec le public des valeurs pour nous fondamentales. Les générations dialoguent, les nationalités se rencontrent, les genres se croisent autour d’une idée commune de la culture, autour d’une insatiable quête de bonheur. La programmation se place sous le signe vibrant de la création et de l’hospitalité.
Des êtres aiguisés par la volonté constante de changer le monde, de mieux vivre ensemble. Des êtres en action.
Rui Frati, Isabel Ribeiro et Toninho do Carmo
Lundi 21 mai : Carte Blanche au Collectif “ Le Foyer ”
14h : Histoire du soldat - théâtre jeune public
20h30 : Gli Eredi / Manger des Oursins - théâtre
Mardi 22 mai
14h : Théâtre et Prison - théâtre (Italie)
20h30 : Cuantos, Cuentos, Cuentas - théâtre (Cocodrilo Produxion, Mexique)
Mercredi 23 mai
20h30 : Ana ou la jeune fille intelligente - théâtre (Cie Le regard du loup, France)
Jeudi 24 mai
20h30 : Jean Yves Candela et François Arnaud - musique (France)
Vendredi 25 mai
20h30 : Poetring, by the poets - performance (Juan Pestana, Filipe Ferraz, Hernandez, Nuno Morna, Madère / Portugal)
Samedi 26 mai
18h30 : DésOrest - lecture (Cie Koinè, France)
20h30 : Euthyphron : le joueur secret - théâtre (Cie Koinè, France)
Dimanche 27 mai
16h : Capoeira Cafuné - jeune public (Capoeira Paname, France / Brésil)
20h30 : Toninho’s Band - musique (Toninho do Carmo, Samba, Cher et Nicolas Leroy, France / Brésil)
Lundi 28 mai
20h30 : J’aimais tant, j’aime les contradictions - théâtre (Cie Les Fuits Défendus, France)
Mardi 29 mai
20h30 : Casse-Murailles - concert (Vadim Piankov / Vadim Sher, Russie, France)
Mercredi 30 mai
16h : Atelier « Découvrir les instruments » - jeune public (Rômulo Marques, Brésil)
20h30 : Rômulo Marques Quartet - concert (Brésil)
Jeudi 31 mai
14h : « Citoyens ? » - théâtre Forum (théâtre de l'Opprimé, France)
20h30 : Billie Raw Band - musique (Brenda Ohana, François Chanut, Bruno Vasconcelos, Brésil, France Rômulo Marques, Brésil)
Vendredi 1er juin
20h30 : Caixa de Odio - musique (Arrigo Barnabé, Brésil)
Samedi 2 juin
16h : « Personnages en toute liberté » - théâtre (théâtre de l'Opprimé, France)
18h30 : Kohlhaas - lecture (Cie Koinè, France)
20h30 : La città di plastica - théâtre (T comme Teatro / Projettarte, Italie)
Dimanche 3 juin
18h30 : D’où va-t-on ? - théâtre (Clémentine Yedrik, France)
20h30 : Patrick Bebey et Sam Tshabalala - musique (Cameroun / France)
Histoire du soldat - à partir de 8 ans
1h15. Mise en scène collective, avec N. Cambon (piston), M. Nedellec (clarinette), D. Vergese (violon), S. Roqueta (piano) & R. Boutin, L. Caratini, B. Felix-Lombard, d’Igor Stravinsky (Russe) et Charles Ferdinand Ramuz (Suisse).
Un mélange de la musique de scène, le récitatif, le mime, le dialogue, et la danse d’inspiration Faustienne, cette pièce raconte l’histoire d’un soldat pauvre qui vend son âme au diable contre un livre magique qui le permet de prédire l’avenir. Composée en 1917 pour trois acteurs et sept instrumentistes, ce spectacle se joue pour tout public à partir de 8 ans.
Gli eredi
1h. Texte d’après Tchekov et Pasolini avec Sarah Rainis
Spectacle en italien et frioulan surtitré en français
Un texte créé par Le Foyer dans le désir de faire recontrer Pasolini et Tchekhov, cette pièce présente le théâtre comme moyen d’échapper et possibilité d’endurer notre réalité. Une seule femme apparait sur scène dans un lieu illusoire evoquant son enfance. Elle rêve de la gloire et d’être artiste, mais elle se retrouve dans un monde où l’être humain devient un outil de consomation culturelle de masse. Évoquant la tragédie teintée de l’ironie, «Gli Eredi» essaie de répondre à la question, « Qu’est-ce que la culture raconte de nous ? ».
Mangez des oursins
1h. Interprété par François Pilon et mis en scène par Catherine Dubois
D’après Mon dernier soupir, Luis Bunuel ; Don Juan Tenorio, Jose Zorilla ; le fruit de nos conversation ; et tous les films de Luis Bunuel
Dans cette création d’après les oeuvres de Luis Bunuel et inspirée du surréalisme, quatre comédiens traversent la vie de l’artiste en partageant leurs expériences du surréalisme. Les textes, les projéctions, les improvisations, et les rencontres des fantômes du passé créent une poétique émanant du surréalisme. En racontant la vie «d’un révolutionnaire effrayé par la révolution,» Le Foyer éspère trouver nos références culturelles actuelles.dans un champs de ruines.
Cuantos, cuentos, cuentas
1h10. Mise en scène François Durègne, avec María Goycoolea Artís, Nubia Alfonso, José Ponce
Deux filles, en traversant une región au sud du Mexique, racontent l’histoire du cirque Burlostini, le cirque le plus pauvre au monde qui se trouve dans une Italie après-guerre. L’histoire qu’elles racontent devient la leur, et elles deviennent les filles perdues dans un monde de clowns, un monde masculin.
Ana ou la jeune fille intelligente
Mise en scène de Ghislaine Beaudout, avec Catherine Benhamou et la marionnettiste Natacha Stoyanova
Ana, une femme analphabète qui habite une banlieue parisienne depuis 20 ans, commence à fréquenter un atelier d’écriture et à développer un nouveau rapport au langage et aux mots. Elle refait mentalement le parcours de sa vie en pensant de son obsession d’y aller voir la tour Eiffel. La scénographie est faite avec des projections de l’écriture, des dessins très simples, et des graphiques vidéo qui ajoutent une dimension visuelle à l’imagination de ce personnage, joué à la fois par une comédienne et une marionnette.
Jean Yves Candela et François Arnaud
Un pianiste et un violoniste. Un dialogue unique entre deux hommes et deux instruments.
François Arnaud violoniste, fusion d’un homme et d’un instrument, d’une musique et d’un interprète. Premier prix de violon au conservatoire de Nice en 1979, aet au conservatoire supérieur de Lyon en 1984, il quitte en 1990 sa place de soliste à l’opéra de Nice pour se consacrer exclusivement au Jazz où il excelle et particulièrement dans l’improvisation.
Jean-Yves Candela, pianiste, commence ses études musicales dès son plus jeune âge et se retrouve a Paris dès les années 80. Son jeu pianistique, qui allie des rythmiques ardues à une ouverture des harmonies surprenantes lui vaut d’être remarqué et très vite intégré dans le milieu du jazz.
Poetring, by the poets
Mise en scène Delphine Dey
Théâtre en forum avec le soutien des personnages extraits de trois pièces de José Ramon Fernandez La Terre, Nina, La Mémoire de l’Eau dans la liberté d’une relation interactive entre la scène et la salle.
José Ramon Fernandez, auteur espagnol contemporain nous dit « écrire pour offrir aux gens qui le jouent un monde afin qu’ils l’habitent et en deviennent maître ». A nous de partager ce monde et de permettre à ses personnages de devenir maître de leur destinée.
DésOrest
Un seul comédien « errant » en interprétant tous les rôles, raconte une histoire liée au mythe de l’Orestie, une trilogie dramatique d’Eschyle dans lequel Oreste rentre à Agamemnon pour venger le meurtre de son père. La fable originale de la vengeance bascule dans une partie plus distanciée où l’héros décide de s’éxiler et de réfuser la justice civile et la politique. Un texte en vers libre qui s’appuie sur la parodie, le mélodrame, et l’opérette, l’écriture de Testori essaie de faire une « recherche de l’authenticité expressive en Italie d’aujourd’hui. »
Euthyphron : le joueur secret
Mise en scène Giampaolo Gotti avec Benoît Felix-Lombart, Thomas Fitterer, Sara Rainis
Platon essaie de répondre à la question de ce qu’est la religion est ce que serait la véritable piété en montrant une dialogue entre Euthyphron et Socrate, prêtre et philosophe. En examinant le rapport entre la justice et la religion il construit un dialogue qui montre l’opposition conceptuelle entre deux visions du monde ; l’un philosophique, et l’autre mondaine. Les images de Magritte sont utilisées pour tracer une ligne visuelle qui va mettre en perspective les différents éléments et montrer ce que l’image met en jeu dans l’espace.
Capoeira Cafuné - jeune public
1h20. Mise en scène Maitre Beijaflor, texte Manu Brazil, Beijaflor
Avec Cauan Quini, Francois Taulais, Maitre Beijaflor, Brenda Ohana, Toninho do Carmo, Neguinho Cilzino, Manu Brazil
Les aventures de cafune et son ami Tomé, deux petits garçons apprentis capoeiriste, à la recherche d’un calebasse magique. Ils devront défier les créatures de la forêt, traverser les champs, utiliser beaucoup de malice, de chants magiques et de mouvements de capoeira.
Ils auront besoin de toute l’imagination et aide du jeune public afin d’accomplir leurs mission...
Toninho’s Band
Avec Toninho do Carmo, Samba, Cher et Nicolas Leroy
Toninho Do Carmo invite quelques uns des nombreux musiciens compositeurs avec qui il collabore... Toninho est guitariste de Georges Moustaki depuis 1997, avec lui il joue en Fance et à l’étranger. Directeur d’orchestre et guitariste du cabaret parisien Les trois Maillets, depuis 1995, il travaille aussi entre autres avec Elza Soares, Nazaré Pereira, Tarcisio Gondim, Luis Antônio, Mônica Passos.
Il est aussi directeur musical et arrangeur des spectacles et des trois disques enregistrés chez Harmonia Mundi de la chanteuse Maria Teresa. Au Brésil il a joué à côté d’artistes tels que Célio Balona, Babàia, Tino Gomes, Emilio Santiago, Alcione...
J’aimais tant, j’aime les contradictions
1h10. Adaptation et Mise en Scène Stéphanie Fumex
Avec Emmanuel Georges, Esther Suel et Zack Naranjo
D’après la vie et l’oeuvre du peintre Egon Schiele, « Pleine Esquisse pour trois corps et un pantin ». Au tournant du siècle dernier, Egon Schiele, ce créateur génial, naïf, écorché, nous livre une oeuvre visionnaire et controversée. Eternel enfant, à la vie tortueuse, fauché en pleine métamorphose.. En s’inspirant des ouvrages de Schiele lui-même, d’Antonin Artaud, de Carl Jung, et de Sigmund Freud, Stéphanie Fumex explore les bouleversement de la société du début du 20ème siècle à travers l’oeuvre gigantesque de Schiele.
Casse-Murailles
Vadim Piankov & Vadim Sher
Dans le cadre de l’Année croisée France-Russie 2012 « Langues et Littératures »
Vadim Piankov chante des pays imaginaires, dénonce et se joue des murs de pierre, de métal, de silence, d’argent… qui nous séparent, nous isolent et nous opposent. Il évoque goulags, camps, forteresses, miradors, bastions et asiles, fait entrer soldats de papier, paumés, cabossés, résistants, cosaques, anges, partisans… ouvre sur tous les rêves. Avec talent, humour et émotion, le compositeur et pianiste Vadim Sher et lui-même partagent une double culture linguistique et musicale, et enjambent ainsi les ruines de Babel. Ils ouvrent une brèche où s’engouffre avec bonheur le public pour un univers sans frontière où le quotidien ose l’utopie…
Rômulo Marques Quartet
Joueur de Basse et contrebasse, mais aussi compositeur, Romulo Marques, est né à Belo Horizonte, ville du Brésil, et vit maintenant à Paris. Il crée ses sons en mélangeant de belles phrases de jazz et des saveurs brésiliennes jazz avec une influence de la musique française.
Entouré par un guitariste, un accordéoniste, un batteur, un percussionniste, et un multi-instrumentiste qui joue toutes sortes d’instruments à vent (flûte, clarinette, alto, baryton, ténor, et saxophones soprano), Romulo Marques nous entraîne dans un voyage magique dans des sonoritées parfois pleines d’entrain et bucolique mais qui ne perdent jamais le cadence.
Billie Raw Band
Brenda Ohana au vibraphone, Guy Figlionlos au trombone et Acelino de Paula à la basse.
Depuis 2006 Billie Raw Band rassemble des musiciens autour d’un principe très simple :construire un dialogue commun entre différentes générations et cultures du jazz. Leur répertoire est arrangé sur mesure pour la formation avec des compositions originales, des standards de jazz, des standards brésiliens et des chansons afro-américaines.
Mais qui est Billie Raw ? Pour parodier de multiples formations de jazz qui empruntent leurs nom à l’un de ses musiciens, ici, le groupe a choisi comme bandleader Billie Raw. Musicien mythique, il n’est par définition aucun des trois membres du groupe et en même temps représente chacun d’entre eux.
Caixa de odio
Arrigo Barnabé accompagné par Paulo Braga (piano) et Sérgio Espíndola (contrebasse et guitare)
Arrigo succombe à l’enchantement de la révolte amoureuse et chante le répertoire du compositeur Lupicínio Rodrigues dans ce spectacle inédit. Accompagné par Paulo Braga (piano) et Sérgio Espíndola (contrebasse et guitarre), Arrigo Barnabé se livre aux dissonances du coeur si bien décrites en 18 chansons du répertoire de Lupicínio Rodrigues.
« Je ne crois pas aux choses qui ne présentent pas un côté 'angoisse'. C’est cela qui m’attire le plus dans les chansons de Lupicínio, ainsi que la 'haine'. J’aime beaucoup travailler avec ces thème, la haine, la révolte. Chez lui, ses sentiments sont vrais d’autant que la haine et l’angoisse sont difficiles à cacher. »
Personnages en toute liberté
Mise en scène Delphine Dey
Avec Armelle Lévèque, Vincent Mollard, Laurent Saye, Floriane Degan, Frédérique Maroselli, Marie-Neige Franco-Ramos, Adeline Arias, Faustine Martin-Wursmer, Emmanuelle Arcier, Marc Chavassieux, Arnaud De Labriolle, Aurore Juvenelle, Virginie Roustant, Hervé Abderrahman.
José Ramon Fernandez, auteur espagnol contemporain nous dit « écrire pour offrir aux gens qui le jouent un monde afin qu’ils l’habitent et en deviennent maître ». A nous de partager ce monde et de permettre à ses personnages de devenir maître de leur destinée.
Véritable spectacle interactif, le théâtre forum est l’occasion d’aborder, par le jeu, un certain nombre de problématiques. Dans un premier temps, la troupe de comédiens joue deux ou trois courtes scènes qui évoquent des situations quotidiennes pouvant être vécues comme difficiles. Puis ces scènes sont rejouées autant de fois que nécessaire, de telle sorte que les spectateurs puissent venir remplacer un personnage (ou en créer un nouveau) pour essayer de parvenir à une issue plus satisfaisante.
Kohlhaas
Librement inspiré d’une nouvelle d’Heinrich Von Kleist, Kohlhaas raconte l’histoire d’un éleveur des chevaux en Allemagne qui, abusé par des villageois, demande une justice qu’il ne l’obtient pas. Considéré comme l’acte de naissance du théâtre-récit, un théâtre nait d’une crise politique, morale, et culturelle des années 1970 en Italie, l’oeuvre nous présente un acteur-auteur qui porte l’attention du spectateur dans un théâtre tragique qui illumine une mémoire commune.
La città di plastica
Mise en scène Giampaolo Gotti, avec Claudia Campagnola
Dans la ville de Naivasha au Kenya, l’horticulture est une industrie florissante. Pour les acheteurs et les actionnaires, Naivasha est la Cité du Bonheur, mais pour les femmes qui y travaillent dans des conditions inhumaines et habitent les bidonvilles, Naivasha est synonyme d’un destin tragique. La città di plastica donne le parole à ces femmes qui racontent leur vérité, les femmes de Naivasha, mais aussi celles d’Afghanistan ou d’Iran...
Toujours penchée sur l'homme, la plume à la main, Victoire Coschmik regarde ce que nous sommes en tout temps, en tout lieu. Elle écrit ce qui lui vient de ses observations : l'intelligence de Galilée avec qui elle déjeune quand elle est enfant… un goûter avec Napoléon… la jambe du facteur dans la gueule du chien du voisin… le génie de l'Homme auquel il manque un ingrédient…
Chaque jeudi, un journaliste de la radio la questionne à travers les écouteurs. Ce jour-là, elle se trouve dans un théâtre et lui raconte des fragments de son « Désespoir amoureux de l'Homme »… Il y a du clown dans l'air et c'est très sérieux.
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