Avec Gabriel, pièce écrite en 1839 alors qu’elle séjourne à Marseille avec ses enfants et Frédéric Chopin, George Sand invente une grande héroïne théâtrale.
L’histoire se déroule dans une Renaissance italienne imaginaire. Le prince Jules de Bramante a deux fils, son aîné qu’il aime donne naissance à une fille quand le second qu’il déteste est père d’un garçon. Or, comme selon la loi du majorat seuls les hommes peuvent hériter, le prince dissimule sa petite-fille et lui fait donner l’éducation physique et intellectuelle qui sied à un jeune homme. La pièce débute lorsqu’on vient avouer ce terrible secret à Gabriel qui ignore tout de sa véritable nature de femme. S’offre alors à la jeune personne le choix de rester Gabriel et de vivre en prince libre et riche, ou de devenir Gabrielle, femme déshéritée et captive éternelle d’un couvent. Gabriel choisit d’être prince, part à la rencontre de son cousin désargenté, le comte Astolphe de Bramante, et découvre avec lui le monde. De leur amitié naît un amour fusionnel, qui contraint bientôt Gabrielle à se plier aux codes d’une société conservatrice et patriarcale, augmentée de l’autorité de son conjoint jaloux qui conduira son tragique destin.
Fruit d’une expérience éducative, emprisonné dans une identité complexe, être hybride, femme et homme à la fois, Gabriel chemine à la rencontre du trouble de ses sentiments.
Laurent Delvert qui met en scène Gabriel s’intéresse, au-delà de la beauté de la langue, au combat de l’autrice pour l’égalité des femmes et des hommes et interroge avec elle nos dispositions et nos insuffisances pour parvenir à nous affranchir de nos déterminismes.
« Un formidable couple d'acteurs. » Télérama sortir TT
Le texte aborde des thèmes intéressants et actuels. Les acteurs sont justes. Quelques longueurs.
Pour 1 Notes
Le texte aborde des thèmes intéressants et actuels. Les acteurs sont justes. Quelques longueurs.
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