Voici une pièce sans histoire ni personnages qui atomise tous les codes du théâtre et creuse une perception du monde à vif. Jacques Vincey monte ce bijou textuel, accompagné d’une meute de jeunes comédiens ardents. Avec la complicité de Vanasay Khamphommala et Thomas Lebrun.
Voici une pièce sans histoire ni personnages qui atomise tous les codes du théâtre et creuse une perception du monde à vif.
Jacques Vincey monte ce bijou textuel, accompagné d’une meute de jeunes comédiens ardents. Au coeur de cette Grammaire des mammifères règne une langue sans pareille : fleuve, hachée, pulvérisée en mille petits fragments épars. William Pellier est l’auteur de ce texte aussi dense que discontinu qui, depuis sa publication en 2005, met à l’épreuve du jeu collectif toute troupe qui s’y frotte. Le metteur en scène Jacques Vincey y a vu la possibilité d’une aventure excitante, dangereuse, capable de renverser toutes les certitudes sur le théâtre. Il s’y lance avec jubilation aux côtés de huit jeunes comédiens de l’ensemble artistique du Centre dramatique national de Tours.
De phrases anodines en faits divers, une parole raz-de-marée précipite ces interprètes dans une jouissance du dire et de la profération. Pour donner forme et sens à cette imposante masse textuelle, le metteur en scène a fait appel à une complice de longue date, la dramaturge et chanteuse Vanasay Khamphommala, et au chorégraphe Thomas Lebrun qui prolonge l’explosivité des mots par un engagement des corps. Dans ce bouillonnement incessant, les acteurs-mammifères se cherchent une grammaire commune. Une certaine représentation du monde se dessine peu à peu, crue, sans faux‑semblant, provocante. Passionnante !
« C’est un spectacle constamment réjouissant, alerte, surprenant, joliment déstabilisant et souvent très drôle. [...] Et quelle expérience ! Jouissive autant que ludique... » Médiapart
« Vraiment épatant. Et tellement réjouissant. La mise en scène signée par Jacques Vincey de ce morceau de bravoure dramatique ne souffre aucune réserve. Il faut souligner la performance commune. » La Terrasse
« Le texte de Grammaire des mammifères, absurde et foisonnant, est un défi. Il fallait toute la passion de Jacques Vincey pour lui donner vie. Toute la fougue, le talent et le désir de la jeunesse pour la faire vivre. Chacun joue sa partition avec fougue, acidité et souplesse. » Transfuge
« Le spectacle, mené à un train d’enfer et plein d’enthousiasme, se termine déjà. Mais pourquoi déjà ? Il n’y a pas encore, je ne sais pas, deux heures de plus ? On ne les verrait pas passer. » Un Fauteuil pour l'Orchestre
« Mis en scène par le directeur du lieu Jacques Vincey, les huit comédien.nes de l’ensemble artistique du Théâtre Olympia – Centre Dramatique National de Tours s’emparent de Grammaire des mammifères de William Pellier. Tous excellents, ils mettent en lumière une écriture riche et singulière que l’on s’étonne de si peu connaître. » SceneWeb
Les chansons sont belles, la mise en scène et le jeu sont inventifs mais... je n'ai toujours pas compris quelle était l'intention de l'auteur. Quand on va voir "Grammaire des mammifères", on sait certes qu'on va voir du théâtre quelque peu expérimental; mais on s'attend aussi, dixit la note d'intention, à un "bijou d'écriture", en quelque sorte à un magnifique exercice de style. Et là, j'ai été quelque peu déçu; il y a quelques trouvailles mais pas de quoi faire théâtre pendant 2h30 - au terme desquelles je n'ai pas compris ce qu'était cette "grammaire des mammifères".
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Les chansons sont belles, la mise en scène et le jeu sont inventifs mais... je n'ai toujours pas compris quelle était l'intention de l'auteur. Quand on va voir "Grammaire des mammifères", on sait certes qu'on va voir du théâtre quelque peu expérimental; mais on s'attend aussi, dixit la note d'intention, à un "bijou d'écriture", en quelque sorte à un magnifique exercice de style. Et là, j'ai été quelque peu déçu; il y a quelques trouvailles mais pas de quoi faire théâtre pendant 2h30 - au terme desquelles je n'ai pas compris ce qu'était cette "grammaire des mammifères".
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