Cela se passe dans un immeuble par les fenêtres duquel on voit d’autres immeubles. Peut-être on pourrait dire aussi cela se passe dans une conscience par les fenêtres de laquelle on observe d’autres consciences. Peut-être est-ce un rêve.
Des personnages - vivants ou non - corps pensants ou pensées incarnées - habitent aux différents étages de cet immeuble. Leurs histoires, leurs cheminements intérieurs s’y croisent et s’y mélangent. Les espaces dans lesquels ils évoluent se superposent, créant un autre espace, sorte de monde parallèle au monde matériel, dans lequel les consciences dialoguent ou s’ignorent, se frottent et se font écho les unes aux autres.
Ce sont plusieurs histoires racontées en même temps, comme si toutes les
histoires humaines étaient toujours invisiblement liées.
D’une scène à l’autre, le curseur du présent se déplace sur la réglette
du temps comme pour inviter à imaginer ce qui dans l’humanité existerait
au-delà de toute contingence et temporalité individuelle.
Voir également Fenêtre de derrière de Françoise Lepoix.
Platon + attitudes = platitudes Ayant déjà vu avec plaisir d'autres pièces dans le même théâtre, et ne craignant pas de découvrir une oeuvre sans aucune connaissance préalable de l'auteur, c'est confiant que j'allais voir "Hantés", de et par Sophie Renauld. Résultat : 2 heures de contrition à subir un texte indigent dans une mise en scène démesurée. Un beau gros décor, des effets visuels et sonores sophistiqués et sept comédiens tout de même pour une accumulation de poncifs et de minauderies sur la vie, la mort et le voisinage aux vagues considérations philosophiques, singeant les figures de la langue et du jeu d'un théâtre contemporain plus inspiré (Koltès ou Bernhardt par exemple). Ce n'est pas parce qu'on est un jeune auteur qu'on peut faire n'importe quoi. CLC
Platon + attitudes = platitudes Ayant déjà vu avec plaisir d'autres pièces dans le même théâtre, et ne craignant pas de découvrir une oeuvre sans aucune connaissance préalable de l'auteur, c'est confiant que j'allais voir "Hantés", de et par Sophie Renauld. Résultat : 2 heures de contrition à subir un texte indigent dans une mise en scène démesurée. Un beau gros décor, des effets visuels et sonores sophistiqués et sept comédiens tout de même pour une accumulation de poncifs et de minauderies sur la vie, la mort et le voisinage aux vagues considérations philosophiques, singeant les figures de la langue et du jeu d'un théâtre contemporain plus inspiré (Koltès ou Bernhardt par exemple). Ce n'est pas parce qu'on est un jeune auteur qu'on peut faire n'importe quoi. CLC
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