Dernier volet d’une trilogie consacrée à la folie, Hox, de Joachim Latarjet et Alexandra Fleischer, se penche sur les obsessions, « ces hôtes indiscrets qui, ayant obtenu quelques années le libre accès de notre cerveau, s’y installent un jour de plein droit ».
Après nos deux précédents spectacles, F, le fou, l’assassin et Oh ! Oui…, nous avons le désir de terminer avec Hox une sorte de trilogie sur la « folie », en se penchant cette fois sur les obsessions, « ces hôtes indiscrets qui, ayant obtenu quelques années le libre accès de notre cerveau, s’y installent un jour de plein droit », selon la formule de Laurence Sterne (Vie et Opinions de Tristam Shandy).
Que veut dire Hox ?… Rien vraiment… c’est le titre d’un spectacle qui parle des collections, des inventaires, des boucles, des insomnies, du temps que l’on passe à penser à la même chose, du temps que l’on passe à parler de la même chose, du nombre de tours que l’on fait autour de sa maison à cause de cette chose, des gestes qui se répètent, des rituels, de la santé mentale, des migraines, des médicaments, de la fréquence des événements, des choses que l’on range, des choses que l’on classe en différentes parties qui se divisent elles-mêmes en plusieurs autres parties, du nombre des choses, de la famille, de l’enfermement, des objets inutiles que l’on accumule, de la difficulté de prendre une décision, de la peur des conséquences de cette décision, de la survie, de sexe, de la musique répétitive….
Un inventaire donc, une galerie animée par le jeu, la danse, la musique et la vidéo.
Musique Joachim Latarjet
Vidéo Olivier Simola
Son Alain Gravier
Lumières Léandre Garcia Lamolla
12, rue Léchevin 75011 Paris