Créatrice plurielle, la brésilienne Christiane Jatahy pratique un art des mélanges et des confrontations qui fait bouger les lignes et franchir les frontières. Ses spectacles convoquent théâtre, cinéma et performance pour lancer des passerelles d’une pratique artistique à l’autre et offrir à leurs publics une expérience inédite.
De retour après A Floresta que anda (2016), l’artiste associée à l’Odéon prendra pour point de départ de sa première création dans nos murs l’un des mythes fondateurs de la littérature occidentale : l’Odyssée. L’histoire d’un homme qui tente de rentrer chez lui après une longue guerre ; celle aussi de sa femme, qui l’attend pendant des années, sans même savoir s’il est encore en vie.
Pour ce premier volet de ce qui s’annonce comme un diptyque, Jatahy s’est entourée de six comédiens (trois francophones, trois Brésiliennes qui sont ses interprètes de prédilection) afin d’interroger le retour chez soi comme aventure vitale, à partir des notions d’exil et d’odyssée. De part et d’autre d’un espace bifrontal, le public découvrira soit le point de vue de Pénélope, soit celui d’Ulysse.
Au terme du spectacle, véritable voyage sur place, scène et publics, réalité et fiction se verront confondus en un seul et même espace. Par où passera dès lors la ligne de leur partage ? Selon Jatahy, une chose est sûre : “L’imagination est ce qu’il y a de l’autre côté”.
« Mais moi, avec ma nef et mes compagnons, je m’en vais éprouver ces hommes : qui sont-ils – des brutes violentes, et sauvages, et sans justice, ou des êtres hospitaliers ? » Homère, Odyssée, chant IX, vv. 173 - 176
J’ai été extrêmement déçue. Le propos est nombriliste et bourgeois, ce que je n’attendais pas de la part d’une metteuse en scène brésilienne.
Il ne suffit pas de faire tomber le 4ème mur dès l’ouverture en proposant aux spectateurs de rejoindre une fin de fête, de les faire changer de perspective au tiers du spectacle pour passer de l’autre côté du miroir , d’inonder le plateau, d’y embarquer des caméras pour y insérer de l’image, de faire un temps référence à Bill Viola, de jouer d’un double plateau... Bref de donner à voir quantité d’éléments scénographiques dispersés sur fond de tragédie grecque actualisée, transportée au Brésil ou ailleurs, le tout ponctué ca ou là de paroles de migrants, pour faire un spectacle innovant, percutant et porteur de sens. Déployer références plurielles , jouer du multiculturel, évoquer l’actualité dans une déferlante continue d’artifices et d’invites ne parvient pas à masquer la béance d’un texte en friche. Las de chercher du sens et d’errer dans cette pataugeoire où flottent épars des bribes de textes, le spectateur sombre malheureusement bien avant les comédiens.
D'un ennui mortel ! du théâtre sans texte .... dommage quand on voit les moyens mis à disposition . Des idées de scénographie mais sur du vide . Un deuxième volet est prévu en 2019 j'espère qu'il sera annulé .
Je viens d'aller voir cette pièce, ce samedi 17. Je suis sorti bien avant la fin . On n'y comprend absolument rien . C'est bien triste.
Pour 5 Notes
J’ai été extrêmement déçue. Le propos est nombriliste et bourgeois, ce que je n’attendais pas de la part d’une metteuse en scène brésilienne.
Il ne suffit pas de faire tomber le 4ème mur dès l’ouverture en proposant aux spectateurs de rejoindre une fin de fête, de les faire changer de perspective au tiers du spectacle pour passer de l’autre côté du miroir , d’inonder le plateau, d’y embarquer des caméras pour y insérer de l’image, de faire un temps référence à Bill Viola, de jouer d’un double plateau... Bref de donner à voir quantité d’éléments scénographiques dispersés sur fond de tragédie grecque actualisée, transportée au Brésil ou ailleurs, le tout ponctué ca ou là de paroles de migrants, pour faire un spectacle innovant, percutant et porteur de sens. Déployer références plurielles , jouer du multiculturel, évoquer l’actualité dans une déferlante continue d’artifices et d’invites ne parvient pas à masquer la béance d’un texte en friche. Las de chercher du sens et d’errer dans cette pataugeoire où flottent épars des bribes de textes, le spectateur sombre malheureusement bien avant les comédiens.
D'un ennui mortel ! du théâtre sans texte .... dommage quand on voit les moyens mis à disposition . Des idées de scénographie mais sur du vide . Un deuxième volet est prévu en 2019 j'espère qu'il sera annulé .
Je viens d'aller voir cette pièce, ce samedi 17. Je suis sorti bien avant la fin . On n'y comprend absolument rien . C'est bien triste.
Très très grande déception. Jatahy utilise toujours les mêmes "trucs" (cela en devient risible!) et peine à se renouveler. Pas beaucoup de texte ou alors si banal à quelques rares moments près, peu d'émotion et d'intensité dramatique. Beaucoup de tps morts, et des effets techniques inutiles (de la complaisance??) : on s'ennuie ferme. Le 1er spectacle vu (what if..) m'avait intrigué -semblait original à défaut d'être vraiment intéressant, le second (la règle du jeu) a été un ratage complet -que du vide...et du remplissage facile- le 3ème (Ithaque) sera le dernier que je verrai....Je ne comprends pas trop ce qu'elle entend développer et pourquoi elle bénéficie du soutien de quelques décideurs. Bcp de spectateurs hier en sortant du spectacle avaient l'impression d'avoir été abusés.....Pauvres acteurs qui se prêtent à ce type de spectacle! Et pauvre public dont on se moque plutôt
8, boulevard Berthier 75017 Paris
Entrée du public : angle de la rue André Suarès et du Bd Berthier.