Voilà quelque temps que Thomas Scimeca, Anne-Élodie Sorlin et Maxence Tual ont choisi de créer ce spectacle où ils se demandent avec leur humour parfois cru et sur un mode volontiers mélancolique comment s’y prendre pour réparer le monde entier… ou presque.
La planète souffre de mille maux. Les sols s’épuisent. Les forêts brûlent. L’air devient irrespirable. La biodiversité se réduit de jour en jour. Et voilà que les pandémies nous isolent quand elles ne nous tuent pas. Que faire ? Faut-il crier « Tous aux abris ! » ? Revenir à la terre ? Cultiver ses propres tomates ? La scène, le théâtre, jouer : cela a-t-il encore du sens ? Ne vaut-il pas mieux contempler la lenteur extatique de l’escargot ou réapprendre à utiliser notre télencéphale à des fins plus utopiques ?
Partant de leurs propres réactions face au chaos globalisé, leurs investigations les conduisent sur les pistes les plus étranges croisant en chemin Prométhée, Jean de Florette, Hamlet ou encore des chercheur·se·s inspiré·e·s comme Claude et Lydia Bourguignon.
« Grands rires, mais aussi superbes moments de grâce » Le Canard Enchainé
« Au plateau, ils mélangent images chiadées et délires complices, n’hésitent pas à ralentir le rythme, éteindre les lumières, se priver de décors. » Guillaume Tion, Libération
30, rue du Chevaleret 75013 Paris