Jean Eustache écrit pour Françoise Lebrun, Jean-Pierre Léaud et Bernadette Laffont La Maman et la Putain au début des années soixante-dix. Scandale et chef-d’œuvre, le film retrace les errances d’Alexandre, vivotant entre Marie et Veronika. Chronique de moeurs, oeuvre phare d’une génération, vent contraire de la fin de la Nouvelle Vague, le film reçoit le Grand Prix spécial du jury à Cannes.
Les protagonistes de ce triangle sociétal et sexuel renaissent au théâtre. Même ironie, même force, mêmes désillusions. Entre quelques chaises, des coupes de champagne et un tourne-disque, le dialogue resserré mais intact, à vif, fait entendre le déclin des utopies contemporaines.
Dorian Rossel s’en prend à des matériaux bruts, romans, bandes dessinées, essais. Avec sa bande d’artistes, comédiens créateurs de la Compagnie STT, il les transforme en oeuvres ouvertes à tous les signes de l’écriture scénique. Il en fait des objets insolites, libres, décalés.
Créée d’abord en 2007, la pièce tirée du scénario de La Maman et la Putain visite les limites de la société consumériste, avec ses marginaux, ses figures d’égarés solitaires pris dans la foule. Alexandre a perdu l’amour de Gilberte. Il fait l’épreuve du deuil de la passion entre Marie et Veronika, entre une vie formatée, presque calculée, et une existence fondue dans la jouissance de l’instant. La Compagnie STT signe un portrait hors du temps des déambulations existentielles de la jeunesse.
« Un spectacle bouleversant sur l’art de s’aimer et de se détester. » Sceneweb
« Tout fait mouche, tout a du sens. C'est vif, rapide, maîtrisé, et répétons-le très drôle. » Armelle Héliot, Le grand théâtre du monde
Très bien enlevé Excellent spectacle Très bons acteurs
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Très bien enlevé Excellent spectacle Très bons acteurs
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