« Une femme... ce n'est pas comme un pays qui met en valeur ses ruines, ses tombes... les brade contre des devises... qui en vit. Moi je ne veux pas être un pays. Je ne suis pas un pays. Je ne veux pas être ce pays. Ce pays est... »
L'histoire de la littérature est jalonnée, de loin en loin, par quelques oeuvres solitaires, qu'une perfection dans le désespoir ou l'horreur fait briller comme des diamants noirs. Je meurs comme un pays appartient à cette impressionnante famille.
La mort physique et spirituelle d'un pays vaincu y est la figure d'une autre mort plus radicale, celle de toutes les valeurs humaines et de l'homme lui-meme. (Note du traducteur Michel Volkovitch)
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