Après s’être intéressé à Jean Genet et avoir monté Splendid’s, histoire de voyous enfermés, cernés, réduits à leurs rêves, Laurent Gutmann découvre Malcolm Lowry et Au-dessous du volcan, roman halluciné, commencé en 1936, publié onze ans plus tard, dans sa quatrième version.
650 pages pour raconter une journée, la dernière, de la vie du Consul. Anglais et alcoolique, il termine sa dérive au Mexique, pays fantasmé où demeurent les traces de civilisations disparues, d’envahisseurs perdus, terre parsemée de villes et de volcans aux noms imprononçables. Le roman où la chronologie est brouillée, n’est pas simple à lire. Mais puisqu’il plonge dans les vertigineux déraillements de ses personnages, une fois commencé, on ne le quitte plus.
Laurent Gutmann l’a lu de nombreuses fois et continue. Il s’est attaché au Consul bien entendu, à ses rapports avec sa femme, et avec son demi-frère, aussi concret et attaché à l’instant, que lui-même l’est à ce « monde derrière le monde », qu’il pressent et que seul, pense-t-il, l’alcool peut lui faire découvrir.
« Seulement, cette soif de connaissance, toujours inassouvie, le conduit à la mort et l’empêche de s’ouvrir au présent, à l’amour. Adapter un roman aussi complexe représente un vrai défi. Il nous parle de rupture. Celle du Consul et de sa femme… Et puis la rupture entre notre expérience de l’univers et la façon dont les mots sont capables de la transmettre… Les délires de cet homme sont-ils des visions ou des hallucinations ? S’est-il coupé du réel en le chargeant de significations mystérieuses ou en a-t-il au contraire découvert le secret ? ».
Le théâtre : lieu qui interroge le réel au moyen de l’illusion.
Après le Japon où il a monté Oriza Hirata et Marguerite Duras, Laurent Gutmann revient du Mexique où il a suivi les traces du Consul.
D’après Au-dessous du volcan de Malcolm Lowry, adaptation et mise en scène Laurent Gutmann.
Il y a longtemps, à Mexico, j'ai dactylographié la traduction à l'espagnol de Bajo el Volcán faite par Monsieur Raúl Ortiz y Ortiz, qui habite toujours cette Ville. C'est avec plaisir que j'irai à l'Institut de Mexico à la lecture-rencontre le 27 mars prochain. Félicitations monsieur Gutmann.
Il y a longtemps, à Mexico, j'ai dactylographié la traduction à l'espagnol de Bajo el Volcán faite par Monsieur Raúl Ortiz y Ortiz, qui habite toujours cette Ville. C'est avec plaisir que j'irai à l'Institut de Mexico à la lecture-rencontre le 27 mars prochain. Félicitations monsieur Gutmann.
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