La pièce est une fiction, inspirée de faits réels. A la fin des années 60, le jeune Comte Jean de Breteuil est le dealer en chef de la plupart des vedettes du rock n’roll, et l’amant de la plupart de leurs compagnes. On attribue à son héroïne si convoitée « l’accident » de Brian Jones le 3 juillet 1969 dans la piscine de sa villa anglaise, l’overdose de Jimi Hendrix le 18 septembre 1970 à Londres, et l’overdose de Janis Joplin le 4 octobre 1970 à Los Angeles.
Pour éviter les services de police anglais et américains, il se serait réfugié à Paris avec une de ses amantes, Pamela Courson, la compagne de Jim Morrison. Morrison suit Pamela Courson à Paris. On le retrouve mort dans sa baignoire en juillet 1971. Samuel Bernett, gérant du Rock’n roll Circus, raconte 30 ans plus tard que dans la nuit du 2 au 3 juillet 1971, Jim Morrison fit en réalité une overdose de la fameuse héroïne de Jean de Breteuil, dans les toilettes de son club. De peur que les autorités françaises fassent le lien entre lui et la mort de Morrison, Jean de Breteuil se serait enfui chez lui à Tanger, avec Pamela Courson, où ils meurent d’overdose tous les deux quelques mois plus tard.
Mais toute cette histoire n’est que la toile de fond de la pièce. Nous sommes dans les loges d’un club, appartenant à un homme appelé Sam, où vaquent ses amis comme s’il s’agissait de leur deuxième maison.
Nous y retrouvons Jean, un homme mystérieux occupé à délivrer des doses de « Chinoise » à toutes les stars qui passent dans le club. Jim, une ancienne vedette du rock n’roll venu prendre sa retraite à Paris pour écrire de la poésie. Pamela, leur amante, leur muse. Paul, le demi-frère de Pamela, un soldat américain à la recherche de sa soeur avant de partir au Vietnam. Isabelle, la nouvelle conquête de Sam, une jeune fille avide de découvrir un nouveau monde libre et interdit. Nous sommes le 22 juin 1971, le 25 juin 1971, puis le 2 juillet 1971.
Cette jeunesse est belle, rebelle, brillante, drôle, riche, libre, et pourtant comme toutes les jeunesses elle reste en quête d’idéal. Jean l’a bien compris, et a de quoi soigner ses amis de leurs insomnies, de leurs peurs, de leurs coups de blues, puis leur fournit aussi quelque chose pour fêter ça. Et à ceux qui ne veulent rien voir il leur suffit de fermer les yeux… Ignorer tout ce qui pourrait être un obstacle sur le chemin de la légèreté, du bonheur, de l’amitié, de l’amour. Ne passer que des bons moments.
Si leur liberté en était une, comment a-t-elle pu se transformer en asservissement ? Trois instants, deux semaines où ils vont chacun trouver ce qu’ils cherchaient, parfois sans même le savoir.
Avant d’écrire n’importe quoi et d’essayer de faire de l’argent sur une histoire que vous ne connaissez pas, renseignez vous. Jean de Breteuil n’a rien à voir avec le portrait que vous en faites, ni avec la description d’une junky malfaisante en mal de pub.
Pour 1 Notes
Avant d’écrire n’importe quoi et d’essayer de faire de l’argent sur une histoire que vous ne connaissez pas, renseignez vous. Jean de Breteuil n’a rien à voir avec le portrait que vous en faites, ni avec la description d’une junky malfaisante en mal de pub.
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