Attention : le 18 octobre, représentation à 19h en présence de l'auteur Carole Fréchette.
Dans un appartement au 33ème étage d’une tour, Béatrice attend l’homme qui la délivrera de sa solitude. Elle fait passer une annonce promettant une récompense substantielle à l’homme qui saura l’intéresser, l’émouvoir et la séduire.
Jean, un chasseur de primes expérimenté, se soumet aux trois épreuves par appât du gain. Mais Béatrice hausse les enchères : il s’agit en fait d’inventer l’amour. L’appartement se transforme en piège, la rencontre devient un duel.
Tour à tour, Jean et Béatrice mettent en scène leurs gestes de l’intimité, miment les échanges de confidences, les disputes et les réconciliations, le partage du quotidien et l’usure du temps. Chaque tentation est une sorte de théâtre-vérité. Suffirait-il de croire à l’amour pour le faire exister ?
Les personnages
Béatrice est assoiffée de vie, d'aventure, de palpitations, de princes charmants, elle s'invente des « Il était une fois » enfermée dans sa tour au 33ième étage. Elle est à fleur de peau et a pour compagnie sa solitude qui lui assèche les entrailles.
Elle est tellement effrayée par la rencontre d'un homme qu'elle repousse avec vitalité ses prétendants éventuels. Seulement c'était avant, avant Jean... Il est le limier qui décèle la faille de sa forteresse, l'orage qui pourrait l'électriser.
Jean est mystérieux, un peu étrange et peut-être même dangereux. Il a eu trop mal, il a peut-être trop souffert... Tomber amoureux, c'est fini pour lui. Alors il est devenu chasseur de primes pour fuir ses blessures.
Quoi qu'il arrive, il veut dorénavant être payé en billets de 20 $. Un point c'est tout. Seulement c'était avant, avant Béatrice... Elle est le grain de sable qui grippe son fonctionnement, la marée qui submerge ses certitudes.
La mise en scène
Un lieu clos, vide, prolongation des corps de Jean et Béatrice, à la fois espace de rencontre et terrain de lutte, pour ces deux personnages pris entre leur désir fou d’amour et la peur d’aimer l’autre.
Une mise en corps : des mots, des phrases, émotions, sensations, pulsions, comme autant d’espaces du ressenti de ces deux êtres drôles et inquiétants, fragiles et résistants. La parole agit, comme irruption du corps physique, obsession maladive à remplir le vide chez Béatrice, comme négociation subtile des faux-semblants chez Jean.
Une mise en images et sonorités des rêves, des silences, d’où surgissent aussi des morceaux de réel. Une mise en mouvement de la rencontre ; du jeu des épreuves, ordre apparent en trois temps, fascination, émotion, séduction, mais où déjà les détournements de règles et retournements de situations ouvrent la voie à la rupture, au corps à corps instinctif, à la folie, au tremblement de terre qui ouvre les failles.
Une mise à nu et mise au monde, partage douloureux des vérités les plus intimes, combat entre résistances et luttes à vivre, où voix et corps s’entrechoquent pour élargir le monde, créer la brèche, l’ouverture...
Hélène Lebarbier
« C'est une des grandes pièces de la Québécoise Carole Fréchette, construite comme un polar... La mise en scène est centrée sur le mystère, l'élégance... La petite musique de Fréchette résonne avec justesse. » Pariscope
« C'est un univers chabrolien que les comédiens nous offre, la sincérité de leur jeu fait qu'il n'y a pas un temps de repos ou de lassitude. » ODB Théâtre
« …Subtilité, mensonges, peurs, moments de séduction, suspense, retournements de situation... » France2.fr
« Un affrontement sans merci qui lève tous les voiles et laisse les âmes à nu et en lambeaux. » webthea.com
« … intrigant et fort… » froggy's delight
« Il y a tout dans cette pièce ! C'est incroyable !... » Radio Libertaire
« Un superbe texte… » ID FM
Une pièce émouvante, pouvant nous faire sourire à un moment où se joue une scène dramatique ou au contraire nous tirer une larme de l'œil dans un moment de grande intimité. Deux acteurs complémentaires qui nous guident sur l'éternelle complexité de la relation du couple. Un jeu de scène travaillé qui participe à l'émotion qui se dégage crescendo jusqu'à la fin. Un grand moment, à voir absolument.
Valérie Parisot et Frédéric Gray sont les deux comédiens à l'intensité juste de cette étrange et touchante mélopée d'amour, teintée de folie ordinaire et de "petits peu" de nous. A voir sans aucun doute...
Pièce qui modélise la première rencontre d'une femme et un homme: comment quelques dialogues sans grande importance en apparence dessinent l'autre, et le font passer en quelques heures d'inconnu à objet de désir. Les 2 acteurs sont sobres et émouvants.
Une pièce émouvante, pouvant nous faire sourire à un moment où se joue une scène dramatique ou au contraire nous tirer une larme de l'œil dans un moment de grande intimité. Deux acteurs complémentaires qui nous guident sur l'éternelle complexité de la relation du couple. Un jeu de scène travaillé qui participe à l'émotion qui se dégage crescendo jusqu'à la fin. Un grand moment, à voir absolument.
Valérie Parisot et Frédéric Gray sont les deux comédiens à l'intensité juste de cette étrange et touchante mélopée d'amour, teintée de folie ordinaire et de "petits peu" de nous. A voir sans aucun doute...
Pièce qui modélise la première rencontre d'une femme et un homme: comment quelques dialogues sans grande importance en apparence dessinent l'autre, et le font passer en quelques heures d'inconnu à objet de désir. Les 2 acteurs sont sobres et émouvants.
6, rue de la Folie Méricourt 75011 Paris