Jerk

du 18 au 22 mars 2008
50 minutes

Jerk

Jerk est une reconstitution imaginaire, étrange, poétique drôle et sombre des crimes perpétrés par le serial killer américain Dean Corll, à travers le champ expressif et burlesque des marionnettes. Virtuose, seul en scène, Jonathan Capdevielle multiplie les rôles. Et ça fait froid dans le dos !
  • Solo pour un marionnettiste

Jerk est une reconstitution imaginaire étrange, poétique, drôle et sombre des crimes perpétrés par le serial killer américain Dean Corll, qui, avec l’aide de deux adolescents, David Brooks et Wayne Henley, a tué plus d’une vingtaine de garçons dans l’état du Texas au milieu des années 70.

Dans la pièce, David Brooks purge une peine à perpétuité. En prison, il apprend l’art de la marionnette qui lui permet en quelque sorte de faire face à ses responsabilités quant à sa participation aux crimes. Il a écrit une pièce qui reconstitue les meurtres de Dean Corll, utilisant des marionnettes pour interpréter tous les rôles. Il présente son spectacle en prison pour une classe d’étudiants en psychologie d’une université locale.

La violence et l’humour du texte obligent à une représentation où l’éclat de la violence transparaît. La forme du théâtre de marionnettes à gaines en castelet a d’ailleurs été traditionnellement conçue pour l’interprétation de sujets violents et transgressifs. En effet, Jerk mêle sans complexes sexualité et violence, dans un registre digne de l’esthétique gore, s’inscrivant, en ce sens, dans la lignée des textes interprétées dans le répertoire de la marionnette à gaine.

Le texte est mis en scène sous la forme d’un solo pour un marionnettiste, utilisant des marionnettes à gaines, tenant également le rôle du bonimenteur. L’histoire aussi réaliste soit-elle, semble à la limite de l’irréalisme. Le réalisme apparent de la pièce vient, outre sa narration linéaire, du fait que la pièce se fonde sur une histoire vraie, et que le marionnettiste et le bonimenteur sont interprétés sans aucune distance quant à ce qui pourrait être le personnage de David Brooks.

Jerk s’inscrit comme une synthèse des trois pièces réalisées en collaboration avec l’écrivain américain Dennis Cooper, I Apologize (2004), Une belle enfant blonde (2005) et Kindertotenlieder (2007). Les liens entre fantasmes et réalité sont sans cesse ré-interrogés dans ces trois pièces et notre perception du réel y est donc constamment déplacée. Jerk, plus réaliste, témoigne à travers une narration cohérente et linéaire, de la crédibilité que ce type de forme induit de manière incontestable. Et c’est cet aspect incontestable qu’il s’agit de remettre en question au travers de nos différentes expériences formelles.

Créée en octobre 1999 par Etienne Bideau-Rey et Gisèle Vienne, l’association De l’Autre Côté du Miroir (DACM) n’a eu de cesse l’ambition de contribuer à un échange entre la danse, les arts de la marionnette, le théâtre et d’autres disciplines artistiques, et, à cet effet, de multiplier les contacts avec d’autres artistes de disciplines artistiques différentes, tant en France qu’à l’étranger.

Vous avez vu ce spectacle ? Quel est votre avis ?

Note

Excellent

Très bon

Bon

Pas mal

Peut mieux faire

Ce champ est obligatoire
Ce champ est obligatoire

Vous pouvez consulter notre politique de modération

Informations pratiques

Ménagerie de Verre

12, rue Léchevin 75011 Paris

  • Tram : Four - Peary à 161 m
  • Bus : Crèche Jean Effel à 166 m, Four Peary à 230 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Ménagerie de Verre
12, rue Léchevin 75011 Paris
Spectacle terminé depuis le samedi 22 mars 2008

Pourraient aussi vous intéresser

- 23%
HOLE/TROU

Théâtre Darius Milhaud

- 40%
Amours chimiques

Reine Blanche

- 27%
Eva Rami - Va aimer !

Pépinière Théâtre

Spectacle terminé depuis le samedi 22 mars 2008