Après Nous pour un moment, Stéphane Braunschweig poursuit son compagnonnage artistique avec l’auteur norvégien Arne Lygre et monte sa dernière œuvre, créée à Oslo avec un grand succès en 2021. Une pièce qui porte un regard acéré sur nos liens avec nos contemporains.
Pièce après pièce, l’auteur norvégien Arne Lygre raconte l’état contemporain de nos relations – familiales, amicales, amoureuses. Son théâtre laconique invente des dispositifs d’écriture ludiques, toujours surprenants,pour faire surgir les contradictions et la profondeur de chaque vie. Dans cette pièce en diptyque, créée à Oslo en 2021 avec un grand succès, une famille se retrouve : deux enfants adultes et leur mère. Pour fêter ce « jour de joie », elle a choisi un lieu serein, un peu à l’écart : un banc, le long d’une rivière, en contrebas d’un cimetière. Leur rendez-vous est vite troublé par d’autres personnages, venus au même endroit – eux aussi pour se parler. Les histoires se télescopent, se chevauchent, résonnent, parfois avec humour, parfois avec fulgurance. Au milieu de la pièce, sans sommation, un personnage annonce qu’il « va disparaître ». Il quitte tout. Quelques temps plus tard, une autre fête, un autre « jour de joie » : une soirée chez son ex-compagnon. Lui, il a choisi de tourner la page ; il ne veut pas vivre dans le deuil. D’autres, au contraire, ne pensent qu’à retrouver le disparu. Faut-il maintenir les liens à tout prix ? Et si les ruptures étaient, elles aussi, salvatrices ? L’ombre du passé plane, se dissipe, revient. Le besoin de joie peut-il – doit-il – avoir raison d’un présent hanté ?
Stéphane Braunschweig poursuit son compagnonnage artistique au long cours avec un auteur qui l’inspire, tant par la richesse de son imagination, que par sa poésie scénique. Créé à l’Odéon 6e en septembre 2022, Jours de joie est repris cette saison aux Ateliers Berthier : c’est l’occasion de découvrir le spectacle ou de le redécouvrir dans un nouvel espace.
« Braunschweig met en scène et scénographie, avec de plus en plus d'allégresse, l'univers fragile et nerveux, constamment au bord de la rupture, de son contemporain norvégien. » Fabienne Pascaud, Télérama TTT
« Stéphane Braunschweig poursuit son compagnonnage fructueux avec l’auteur norvégien Arne Lygre et s’empare, avec délicatesse et élégance, de sa dernière pièce où, au long d’histoires de vie entremêlées, l’humanité refait surface. » Scèneweb
« Chaque personnage est bougrement sculpté et chacun, dans sa curieuse solitude, joue une partition tantôt touchante, tantôt comique, parfois même poétique. » Le Figaro
« Huit comédiens, chacun affublé d'un double rôle, s'emparent avec bonheur de ce texte aux mille ressorts, entraînés par la performance hors norme de Virginie Colemyn. Un grand moment de théâtre déroutant… et joyeux. » Les Échos
« Les huit acteurs sont merveilleux, et merveilleusement dirigés. Virginie Colemyn, qui incarne successivement deux mères, irradie. » Le Canard enchaîné
Après Nous pour un moment, Stéphane Braunschweig poursuit son compagnonnage artistique avec l’auteur norvégien et monte sa dernière œuvre, créée à Oslo avec un grand succès en 2021. Laconique, incisif, ludique aussi, Arne Lygre se livre pièce après pièce à une exploration aiguë de l’état contemporain de nos relations. Ici, une famille se retrouve : une mère, ses deux enfants adultes. Pour ce « jour de joie », la mère a choisi un lieu serein, un peu à l’écart, un banc en contrebas d’un cimetière. Leur réunion est vite troublée par d’autres personnages, venus au même endroit pour se parler. Ils apportent avec eux leur monde familial, conjugal, leurs discordes...
Sous l’apparente banalité des vies, Lygre fait entendre l’intensité des aspirations ou des hantises humaines : désirer, espérer, haïr, dévorer, abandonner, rester, partir... Ultrasensible, l’écriture se déplace sans cesse : elle opère parfois par la distance, parfois par l’humour, puis nous replonge au cœur vif des émotions. Être aimé, est-ce une grâce ou un danger ? Rompre : un salut, une violence ? Un personnage opte. Il décide de disparaître. Quelques temps plus tard, un autre jour de joie : une petite fête chez son ex-compagnon, qui a choisi de tourner la page. D’autres veulent au contraire retrouver le disparu. Lygre n’arbitre pas.
Pour le metteur en scène et son équipe d’acteurs, cette écriture vibrante est un enjeu théâtral à la mesure de notre époque, de son rapport à la solitude, de son rêve de « nous ». Jouer Lygre, c’est questionner par le théâtre ce qui, aujourd’hui, fait lien.
Une belle mise en valeur des mots, dans une subtile mise en scène chorale sur la condition humaine, l'identité, la quête du bonheur...Virginie Colemyn emporte le reste de la distribution dans une énergie juste et jubilatoire....
De vraies longueurs et un texte plutôt creux que les comédiens tentent de servir au mieux.
Pour 2 Notes
Une belle mise en valeur des mots, dans une subtile mise en scène chorale sur la condition humaine, l'identité, la quête du bonheur...Virginie Colemyn emporte le reste de la distribution dans une énergie juste et jubilatoire....
De vraies longueurs et un texte plutôt creux que les comédiens tentent de servir au mieux.
Place de l'Odéon 75006 Paris